Sila sardine avait des ailes, Si Gaston s’appelait GisĂšle, Si l’on pleurait lorsqu’on rit, Si le pape habitait Paris, Si l’on mourait avant de naĂźtre, Si la porte Ă©tait la fenĂȘtre Si l’agneau dĂ©vorait le loup, Si les normands parlaient zoulou, Si la mer noire Ă©tait la Manche, Et la mer rouge la mer blanche, Si le monde Ă©tait Ă  l’envers, Je marcherais les pieds en l’air
Le vendeur de murmures Philippe GarnierIl Ă©tait une fois Le vendeur de murmures. Il murmurait la nuit donc Ă  la demande du bout des dents en une Ă©trange litanie les phrases confiĂ©es la veille Ă  son oreille et dont il avait la prudence professionnelle d'inscrire les commandes dans des carnets toujours petits et qu'il parfumait tantĂŽt Ă  la lavande tantĂŽt au patchouli C'est qu'il n'avait jamais voulu user lui comme les vendeurs de cris de ces vastes camions d'amplification qui sillonnaient le pays Ă  grand renfort de klaxons nĂ©ons haut-parleurs et enseignes ce qu'il vendait on l'entendait Ă  peineSi la sardine avait des ailes, Si Gaston s'appelait GisĂšle, Si l'on pleurait lorsque l'on rit, Si le pape habitait Paris, Si l'on mourait avant de naĂźtre, Si la porte Ă©tait la fenĂȘtre, Si l'agneau dĂ©vorait le loup, Si les Normands parlaient zoulou, Si la mer Noire Ă©tait la Manche Et la mer Rouge la mer Blanche, Si le monde Ă©tait Ă  l'envers, Je marcherais les pieds en l'air, Le jour je garderais la chambre, J'irais Ă  la plage en dĂ©cembre, Deux et un ne feraient plus trois... Quel ennui ce monde Ă  l'endroit !Nuit dansante Natif d'UzĂšs, en Languedoc, Marc AlynQuand le hibou joue de la flĂ»te, Le grillon sort son violon, La hulotte prend son luth Et le crapaud son basson. Cela se passe dans le Sud, Non loin du vieux pont d'Avignon, Sur le RhĂŽne, c'est l'habitude De danser ainsi tous en rond. Chats-huants, quels entrechats Grand-duc, aimez-vous le rock ? Mais qui sont donc ces petits rats ? Des surmulots. Ah! Quelle Ă©poque! Ainsi danse-t-on dans les bois Chaque nuit jusqu'au chant du coq, C'est du moins ce que dit mon chatDiable ! Jacques CharpentreauTirer le diable par la queue Au fond d'une pauvre banlieue, C'est courir sans aucun repos, N'avoir que les os sur la peau, Au charivari du mĂ©nage, DĂźner d'un pain et d'un fromage, Voir s'en aller tables et chaises, Les fauteuils filer Ă  l'anglaise. Il griffe, il mord, il nous entraĂźne Au feu d'enfer de la dĂ©veine, Plus dangereux que Barbe Bleue, Le diable tirĂ© par la la Lune Marcelle VĂ©ritĂ©Dame la Lune, mange des prunes Avec la peau et les noyaux. Et C'est pourquoi Quand on la voit, Elle est si ronde, La Lune blonde Mais une nuit elle maigrit Car la salade La rend malade. Et c'est pourquoi Elle dĂ©croĂźt Et n'est plus ronde, La Lune blonde La demi-Lune Fait encore jeune Et de moitiĂ© Devient quartier. Et c'est pourquoi Elle dĂ©croĂźt, Et n'est plus ronde, La Lune blonde ! Le quart de Lune Mange des prunes Avec la peau Et les noyaux. Et c'est pourquoi la Lune croĂźt Et sera ronde Ă  dame blondeLe silence est d'or Maurice CarĂȘme Oui, le silence est d'or », Me dit toujours maman. Et pourquoi pas alors, En fer ou en argent ? Je ne sais pas en quoi Je puis bien ĂȘtre faite Graine de cacatois M'appelle la prĂ©fĂšte. D'accord ! Je suis bavarde. Mais est-ce une raison Pour que l'on me brocarde En classe, Ă  la maison, Et que l'on me rĂ©pĂšte Et me rĂ©pĂšte encor A me casser la tĂȘte Que le silence est d'or ? Est-ce, ma faute Ă  moi Si j'ai lĂ  dans la gorge, Un petit rouge-gorge Qui gazouille de joie ?L'oiseau bleu Blaise CendrarsMon oiseau bleu a le ventre tout bleu Sa tĂȘte est d'un vert mordorĂ© Il a une tache noire sous la gorge Ses ailes sont bleues Avec des touffes de petites plumes jaune dorĂ© Au bout de la queue il y a des traces de vermillon Son dos est zĂ©brĂ© de noir et de vert Il a le bec noir les pattes incarnat et deux petits yeux de jais Il adore faire trempette, Se nourrit de bananes et pousse Un cri qui ressemble au sifflement d'un tout petit jet de vapeur. On le nomme le animaux du zodiaque Maurice CarĂȘmeQuand ils ont quittĂ© les baraques Du soleil, leur patient berger, Les animaux du zodiaque Vont boire dans la voie lactĂ©e. Puis ils s'Ă©gaillent dans les prĂ©s Du ciel plein des graminĂ©es pĂąles En croquant parfois une Ă©toile Qui Ă©clate en grains de clartĂ©. Il arrive aussi que la Vierge Leur tende en riant son Ă©pi Et leur montre, ourlĂ© de lumiĂšre, Le grand portail du paradis. Mais dĂšs que le fouet de l'aurore S'en vient claquer au-dessus d'eux, BĂ©lier, Taureau et Capricorne Font tourner la roue d'or des cieux.
Cesont ces jardins publics, singuliĂšrement les jardins botaniques royaux de Kew, qui accueillent l’étrange rĂ©cit de Virginia Woolf. Sans doute cette nouvelle, Ă©crite d’abord en 1919 et jointe au recueil Monday or Thusday de 1921, pourrait illustrer Ă  merveille la poĂ©tique de l’écrivaine telle qu’elle la dĂ©crit dans ses essais
ï»żSi la sardine avait des ailes, Si Gaston s’appelait GisĂšle, Si l’on pleurait lorsque l’on rit, Si le pape habitait Paris, Si l’on mourait avant de naĂźtre, Si la porte Ă©tait la fenĂȘtre, Si l’agneau dĂ©vorait le loup, Si les Normands parlaient zoulou, Si la Mer Noire Ă©tait la Manche, Et la Mer Rouge la Mer Blanche, Si le monde Ă©tait Ă  l’envers, Je marcherais les pieds en l’air, Le jour je garderais la chambre, J’irais Ă  la plage en dĂ©cembre, Deux et un ne feraient plus trois
 Quel ennui ce monde Ă  l’endroit ! Jean-Luc Moreau
Sila mer Noire était la Manche, Et la mer Rouge la mer Blanche Si le monde était à l'envers, Je marcherais les pieds en l'air, Le jour je garderais la chambre, J'irais à la plage en décembre, Deux et un ne feraient plus trois Quel ennui ce monde à l'endroit ! Jean- Luc Moreau Les PoÚmes ont des oreilles Rue du Monde (La poésie
DĂ©couverte scientifique exceptionnelle La nouvelle est arrivĂ©e dans le courant de la nuit. En examinant les images acquises par le satellite ZAZABELLA, des scientifiques de la Society Observator ont signalĂ© Ă  notre journal qu'un Ă©vĂ©nement exceptionnel Ă©tait survenu Ă  Vannes cette nuit. C'est donc une incroyable dĂ©couverte que viennent de rĂ©aliser les scientifiques de la Society Observator. Grace Ă  nos efforts, nous avons pu obtenir des images du satellite permettant de voir des dĂ©tails les plus prĂ©cis de la surface de la Terre. Des images extrĂȘmement rares ! Les satellites radar AF45ASXO de la Society Observator peuvent en effet percer tous les Ă©pais nuages de la planĂšte. Mais ils sont malheureusement trĂšs rarement utilisĂ©s pour passer au dessus de la Bretagne et encore plus exceptionnellement sur la ville de Vannes. Toutes les agences spatiales, les opĂ©rateurs de satellites d’observation souhaiteraient obtenir des images de cette qualitĂ© et de cette rĂ©solution pour les fournir aux plus grands journaux du monde entier. Mais nous sommes l'unique journal Ă  pouvoir vous les prĂ©senter ce matin. En effet, cher lecteur, coup de chance l’orbite du satellite passait cette nuit sur la Bretagne. La chance a souri de nouveau Ă  l’observation de la Terre le ciel s’était encore dĂ©gagĂ© au moment du deuxiĂšme passage du satellite. A son troisiĂšme passage, l'image enregistrĂ©e Ă  bord du satellite puis transmise en bande XXL et reçue Ă  Toulouse a Ă©tĂ© traitĂ©e en urgence. Le temps pressĂ©... Il Ă©tait 2 heures du matin quand on a reçu les images du quatriĂšme passage. Des prĂ©cisions sur le lieu exact de l'Ă©vĂ©nement montraient qu'il s'agissait de la commune de Vannes dans le Morbihan. SituĂ© prĂšs du Golfe du Morbihan, le quartier de CliscouĂ«t est pourtant d'habitude assez calme, surtout en cette pĂ©riode de confinement. Le zoom du satellite permettait de voir de mieux en mieux. Petit Ă  petit, le lieu oĂč se dĂ©roulait l'Ă©vĂ©nement pouvait ĂȘtre connu de tous. Il s'agissait de la mondialement cĂ©lĂšbre Ecole Publique CliscouĂ«t. En effet, depuis le dĂ©but de la nuit, un poisson, inconnu de tous, a créé la surprise dans les jardins de l'Ă©cole. Ayant entendu toute la semaine l'ensemble des Ă©lĂšves de la classe de CE2CM1 apprendre la poĂ©sie "Si la sardine avait des ailes", il a essayĂ© et rĂ©ussi Ă  s'envoler. GrĂące Ă  un astucieux systĂšme de pince Ă  linge, il avait rĂ©ussi son rĂȘve de toujours. Quel ennui de ce monde Ă  l'endroit. Si
 Si la sardine avait des ailes, Si Gaston s'appelait GisĂšle, Si l'on pleurait lorsque l'on rit, Si le pape habitait Paris, Si la porte Ă©tait la fenĂȘtre, Si l'agneau dĂ©vorait le loup, Si les Normands parlaient zoulou, Si la mer Noire Ă©tait la Manche Et la mer Rouge la mer Blanche, Si le monde Ă©tait Ă  l'envers, Je marcherais les pieds en l'air, Le jour je garderais la chambre, J'irais Ă  la plage en dĂ©cembre, Deux et un ne feraient plus trois... Quel ennui ce monde Ă  l'endroit ! Jean-Luc Moreau Compte tenu de la date de la dĂ©couverte, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de l'appeler du nom original et incroyable de ... Poisson d'Avril. Merci Ă  Lola pour ton poisson, je te le rendrai sans faute.
Sion cherche bien L’Autre : Celui qui ne porte pas l’uniforme. Des bien-Ă©levĂ©s, Ni les idĂ©es. Des bien-pensants, Qui n’a pas peur d’avouer. Qu’il a peur L’Autre : Celui Ă  qui tu ne donnerais pas trois sous. Des-fois-qu’il-irait-les-boire, Celui qui ne lit pas les mĂȘmes bibles, Qui n’apprend pas les mĂȘmes refrains
28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 2228 Si la sardine avait des ailes, Si Gaston s'appelait GisĂšle, Si l'on pleurait lorsque l'on rit, Si le pape habitait Paris, Si l'on mourait avant de naĂźtre, Si la porte Ă©tait la fenĂȘtre, Si l'agneau dĂ©vorait le loup, Si les Normands parlaient zoulou, Si la mer Noire Ă©tait la Manche Et la mer Rouge la mer Blanche, Si le monde Ă©tait Ă  l'envers, Je marcherais les pieds en l'air, Le jour je garderais la chambre, J'irais Ă  la plage en dĂ©cembre, Deux et un ne feraient plus trois... Quel ennui ce monde Ă  l'endroit! Jean-Luc Moreau Published by AsphodĂšles etc. - dans XXĂšme siĂšcle
Dun coup, les couleurs sont si intenses, et la lumiĂšre prend de la consistance. A l'Ă©coute de la profondeur du silence, me parviennent les variations des ondulations d'un univers immense. Il y avait si longtemps que je percevais intuitivement cet espace, que je le retrouvais par moment, fugace. Il me paraissait si palpable, comme s'il n'y Le texte du poĂšme Si...Si la sardine avait des ailes,Si Gaston s'appelait GisĂšle,Si l'on pleurait lorsque l'on rit,Si le pape habitait Paris,Si l'on mourait avant de naĂźtre,Si la porte Ă©tait la fenĂȘtre,Si l'agneau dĂ©vorait le loup,Si les Normands parlaient zoulou,Si la mer Noire Ă©tait la MancheEt la mer Rouge la mer Blanche,Si le monde Ă©tait Ă  l'envers,Je marcherais les pieds en l'air,Le jour je garderais la chambre,J'irais Ă  la plage en dĂ©cembre,Deux et un ne feraient plus trois...Quel ennui ce monde Ă  l'endroit ! Jean-Luc Moreau >> Le texte du poĂšme version imprimable > Le poĂšme lu par un Ă©lĂšve de classe Ă  venir <<
Latendance haussiĂšre de la mercuriale de la sardine se confirme au fil des semaines. AmorcĂ©e dĂšs la fin de l’étĂ© dernier, l’envolĂ©e des prix de ce poisson pĂ©lagique a atteint des sommets vertigineux pour s’afficher, ces jours-ci, Ă  700 DA le kilo. C’est ce que le pauvre consommateur vĂ©rifie Ă  ses dĂ©pens au marchĂ© []

par Robert Desnos 14 Views 0 AVIS, CRITIQUES ET ANALYSES Une sardine de Royan Nageait dans l’eau de la Gironde. Le ciel est grand, la terre est ronde, J’irai me baigner à Royan, Avec la sardine, Avec la Gironde, Vive la marine ! Et salut au monde ! Voter pour ce poùme!

Retourvers la scĂšne de Nougaro-Gare. Un train ruisselant sort d'une Ă©chancrure de l'ocĂ©an comme le Yellow Submarine des quatre garçons dans le vent. C'est un convoi vibrant, bigarrĂ©, baroque, aux allures psychĂ©dĂ©liques, alternĂ© de voyageurs poĂštes et musiciens, embaumĂ© de senteurs de jasmins et de fĂšves tonka, d'Ăąmes folĂątres ficelĂ©es de vicissitudes Si
 Si la sardine avait des ailes, Si Gaston s’appelait GisĂšle, Si l’on pleurait lorsque l’on rit, Si le pape habitait Paris, Si l’on mourait avant de naĂźtre, Si la porte Ă©tait la fenĂȘtre, Si l’agneau dĂ©vorait le loup, Si les Normands parlaient zoulou, Si la Mer Noire Ă©tait la Manche, Et la Mer Rouge la Mer Blanche, Si le monde Ă©tait Ă  l’envers, Je marcherais les pieds en l’air, Le jour je garderais la chambre, J’irais Ă  la plage en dĂ©cembre, Deux et un ne feraient plus trois
 Quel ennui ce monde Ă  l’endroit ! Jean-Luc Moreau

VoilĂ  un petit topic oĂč les amateurs peuvent reproduire leurs poĂšmes prĂ©fĂ©rĂ©s, pour adoucir notre monde de brutes

SI... Si la sardine avait des ailes, Si Gaston s’appelait GisĂšle, Si l’on pleurait lorsque l’on rit, Si le pape habitait Paris, Si l’on mourait avant de naĂźtre, Si la porte Ă©tait la fenĂȘtre, Si l’agneau dĂ©vorait le loup, Si les Normands parlaient zoulou, Si la Mer Noire Ă©tait la Manche, Et la Mer Rouge la Mer Blanche, Si le monde Ă©tait Ă  l’envers, Je marcherais les pieds en l’air, Le jour je garderais la chambre, J’irais Ă  la plage en dĂ©cembre, Deux et deux ne feraient plus trois... Quel ennui ce monde Ă  l’endroit ! Jean Luc Moreau
Sila sardine avait des ailes, Si Gaston s'appelait GisĂšle, Si l'on pleurait lorsque l'on rit, Si le pape habitait Paris, Si l'on mourait avant de naĂźtre, Si la porte Ă©tait la fenĂȘtre, Si l'agneau Si la sardine avait des ailes,Si Gaston s'appelait GisĂšle,Si l'on pleurait lorsqu'on rit,Si le pape habitait Paris,Si l'on mourait avant de naĂźtre,Si la porte Ă©tait la fenĂȘtreSi l'agneau dĂ©vorait le loup,Si les Normands parlaient zoulou,Si la Mer Noire Ă©tait la Manche,Et la Mer Rouge la Mer Blanche,Si le monde Ă©tait Ă  l'envers,Je marcherais les pieds en l'air,Le jour je garderais la chambre,J'irais Ă  la plage en dĂ©cembre,Deux et un ne feraient plus trois
Quel ennui ce monde Ă  l'endroit ! Jean-Luc Moreau, L'arbre perchĂ©, les Ă©ditions de l'Atelier XQdb7PD.
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