Dans tout le Midwest, nous nous apprĂȘtons Ă vivre une pĂ©riode de sĂ©cheresse comme nous en avons connu dans les annĂ©es 1950, peut-ĂȘtre mĂȘme dans les annĂ©es 1930 », dit Hatfield. « Je ne parle pas encore de Dust Bowl. Mais ce n'est pas hors de question. » « Je pense que nous allons subir de vĂ©ritables chocs de production Ă l'Ă©chelle mondiale », prĂ©vient
DĂ©bats Le philosophe amĂ©ricain Michael Walzer estime que les intellectuels ont le devoir de rĂ©activer la cause dâEtats sans dieux face au fanatisme religieux. PubliĂ© le 20 novembre 2015 Ă 13h29 - Mis Ă jour le 23 novembre 2015 Ă 09h54 Temps de Lecture 5 min. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour nous AmĂ©ricains, câest comme si nous Ă©tions en France. La tĂ©lĂ©vision, que nous ne quittons plus, diffuse un discours rĂ©pĂ©titif, souvent banal, mais les interviews des Parisiens dans la rue nous rappellent ce que nous vĂ©cĂ»mes le 11 septembre 2001. Oui, nous sommes au courant pour les Russes morts dans le SinaĂŻ, les Libanais morts Ă Beyrouth, les Irakiens, les NigĂ©rians, les Afghans, les Libyens. Et les Syriens, en Syrie et en mer. Nous avons appris Ă pleurer la perte dâĂ©trangers. Mais pour des raisons que nous comprenons sans les comprendre tout Ă fait, les Français ne sont pas des Ă©trangers. La France, lâAmĂ©rique, sont-elles en guerre avec lâEtat islamique EI ? La dĂ©claration de Hollande a surpris les juristes puisquâelle semblerait supposer quâEI est un belligĂ©rant. Les combattants dâEI, Ă condition quâils nâaient pas assassinĂ© des innocents, doivent-ils ĂȘtre traitĂ©s comme des prisonniers de guerre ? Oui, je le pense. Mais, en vĂ©ritĂ©, nous sommes tout Ă la fois en guerre et pas en guerre, et il est important dâaccorder une attention Ă©gale Ă ces deux assertions. Read this article in English LâEI contrĂŽle un territoire Ă©tendu, collecte des impĂŽts et fournit une forme de service public. Donc bombarder ce territoire est bien un acte de guerre. Mais nos alliĂ©s au sol, avec qui nous coordonnons parfois nos raids aĂ©riens, ne sâentendent pas entre eux, et, Ă lâexception des Kurdes, ne sont pas totalement impliquĂ©s, peut-ĂȘtre pas impliquĂ©s du tout dans cette guerre trĂšs particuliĂšre que nous livrons. Saoudiens complices Les Turcs prĂ©fĂ©reraient sâaffronter aux Kurdes, il est Ă peu prĂšs certain que les Saoudiens ont Ă©tĂ© les complices de la crĂ©ation dâEI, et lâarmĂ©e irakienne prĂ©fĂ©rerait ne pas se battre. Tant que la France et les Etats-Unis ne se trouveront pas des alliĂ©s sĂ»rs au sol, originaires de la rĂ©gion, ce sera pardonnez-moi lâexpression une guerre foireuse qui ne peut ĂȘtre gagnĂ©e. Mais la soi-disant guerre contre le terrorisme » dĂ©signe en rĂ©alitĂ© le travail de la police â et les rĂšgles dâengagement ne sont pas les mĂȘmes pour la police et pour lâarmĂ©e. Tout dâabord, le principe de proportionnalitĂ© ne sâapplique pas Ă la police pour elle, faire cinq morts au cours dâune poursuite lancĂ©e pour capturer un terroriste de premiĂšre importance serait perçu comme un usage excessif de la force. Pour leur part, les soldats peuvent faire des calculs de ce genre en zone de guerre bien quâils les fassent souvent de travers, mais la police nây est pas autorisĂ©e en zone de paix. Tout aussi essentiel, la police doit opĂ©rer dans le cadre de la Constitution, car elle dĂ©fend simultanĂ©ment la vie et la libertĂ© de ses compatriotes. Elle ne peut sacrifier ni lâune ni lâautre, et il revient aux citoyens de contrĂŽler son mode de fonctionnement en mĂȘme temps quâils recherchent sa protection. Il vous reste de cet article Ă lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.Beaucoupsont isolĂ©s, en particulier les personnes ĂągĂ©es,â dit Nessrine Achaer, un agent de Caritas Syrie Ă Damas. La guerre a contraint 6,5 millions de personnes Ă abandonner leurs maisons et Ă ĂȘtre dĂ©placĂ©es Ă lâintĂ©rieur du pays, et 4,8 millions ont fui dans les pays voisins. 13,5 millions de personnes ont besoin dâaide Andreas von BĂŒlow Durant la seconde moitiĂ© du 20e siĂšcle, nous avons assistĂ© Ă une confrontation militaire entre deux blocs, non seulement en Europe mais tout autour du globe. Chacun des blocs jurait Ă lâautre quâil nâavait aucune intention de lâattaquer, et aucun nây croyait. Ă tel point que les deux camps tenaient des millions de soldats en leurs casernes dans lâattente dâune action imminente, des milliers dâavions en Ă©tat dâalerte, des divisions de tanks, des unitĂ©s dâartillerie armĂ©es dâogives nuclĂ©aires, des avions de chasse, des missiles Ă courte, moyenne et longue portĂ©e, des sous-marins armĂ©s eux aussi de missiles, des porte-avions, des cuirassĂ©s dont les missiles de croisiĂšre Ă©taient indĂ©tectables mĂȘme au-dessus du territoire de lâadversaire. Les services secrets avaient la tĂąche de gonfler la perception de la menace et le complexe militaro-industriel, avec ses professeurs et journalistes liĂ©s par lâargent de la dĂ©fense, Ă©tait heureux. Prendre le parti contraire, celui de vouloir apaiser la tension, Ă©tait stĂ©rĂ©otypiquement dĂ©noncĂ© comme faiblesse ou communisme. Les sommets et les traitĂ©s concernant des rĂ©ductions de force Ă©taient plus ou moins considĂ©rĂ©s comme une farce. Ils ne concernaient habituellement que le matĂ©riel pĂ©rimĂ©. Mais, Ă©tant donnĂ© la situation, les deux cĂŽtĂ©s Ă©taient dĂ©sireux de ne pas ĂȘtre engagĂ©s dans une guerre, et il y avait une place pour des discussions concernant les structures des forces militaires. Ainsi, Ă la fin de la confrontation Est-Ouest, nous avions une situation oĂč les SoviĂ©tiques Ă©taient disposĂ©s Ă accĂ©der Ă lâidĂ©e de structures militaires dĂ©fensives. LâidĂ©e Ă©tait la suivante si chacun ne souhaite pas agresser lâautre, pourquoi sâappuyer sur des quantitĂ©s de tanks prĂȘts Ă envahir le territoire de son ennemi potentiel dans lâheure suivant une alerte ? RĂ©duisons donc la capacitĂ© de pĂ©nĂ©tration et dâintervention dans le territoire de ceux dâen face. Les deux cĂŽtĂ©s devraient plutĂŽt changer leurs structures militaires agressives en moyens dĂ©fensifs. Si votre dĂ©fense vous rend nerveux, vous devriez ĂȘtre autorisĂ© Ă dĂ©penser plus pour des troupes faisant obstacle Ă lâinvasion, des antitanks, des batteries antiaĂ©riennes, des antimissiles... mais pas des systĂšmes de pĂ©nĂ©tration profonde. Du cĂŽtĂ© occidental, nous aurions pu renforcer nos forces conventionnelles de dĂ©fense du territoire, rĂ©duire le nombre de tanks et, par-lĂ mĂȘme, redĂ©finir des deux cĂŽtĂ©s la doctrine de la premiĂšre frappe nuclĂ©aire sans considĂ©ration de la faiblesse des forces conventionnelles. Par ailleurs, que notre dĂ©pendance vis-Ă -vis des forces nuclĂ©aires de lâOTAN comme dernier recours satisfasse nos alliĂ©s Ă©tait comprĂ©hensible la double fonction de lâOTAN a toujours Ă©tĂ© dâempĂȘcher les Russes dâentrer et de maintenir les Allemands sous contrĂŽle ». Heureusement, la situation a changĂ©. La confrontation Est-Ouest ou Ouest-Est a disparu. Les USA aussi bien que lâOTAN chassent maintenant les terroristes musulmans. Ce nouvel ennemi a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© dans les minutes qui ont suivi le 11 septembre Oussama et ses dix-neuf complices... Nous attendons toujours des documents fiables et vĂ©rifiables sur ce qui sâest vraiment produit ce jour-lĂ [1]. Mais, dans les heures qui ont suivi, lâAfghanistan avait Ă©tĂ© dĂ©fini comme pays refuge du vieux joker de la CIA, Oussama ben Laden, et de son groupe de vĂ©tĂ©rans de la guerre dâAfghanistan contre les SoviĂ©tiques. Puis on a suggĂ©rĂ© que lâIrak Ă©tait le pays qui soutenait Al QaĂŻda, ce qui Ă©tait un mensonge, bĂąti sur de faux documents provenant des services de renseignement. Alors, lâadministration Bush sâest sentie menacĂ©e par les armes de destruction massive, les armes biologiques, chimiques, peut-ĂȘtre mĂȘme nuclĂ©aires, que Sadam Hussein Ă©tait supposĂ© avoir entre les mains. Puis, Ă dĂ©faut, par le programme de fabrication de telles armes... Lâadministration Bush a prĂ©sentĂ© des documents truquĂ©s de maniĂšre si grossiĂšre quâon est en droit de se demander qui les a fabriquĂ©s, pourquoi aussi mal et dans quelle intention ? Pour finir, dans les deux jours, lâadministration Bush a poursuivi lâescalade et lancĂ© un appel Ă la guerre sainte contre tous les Ătats soutenant le terrorisme international. Le navire de guerre Rumsfeld, tout comme le vice-prĂ©sident Cheney, nous ont expliquĂ© que les USA Ă©taient maintenant en guerre contre un nombre dâĂtats pouvant aller jusquâĂ soixante. MĂȘme le prĂ©sident parle dâune quatriĂšme Guerre Mondiale qui durera plus dâune gĂ©nĂ©ration. Dans ce nouveau monde, seuls les Ătats-Unis dĂ©cident qui sera lâennemi - pas de question, pas de concertation. Qui nâest pas avec nous, est contre nous, il est notre ennemi. Cela me rappelle lâempereur allemand Guillaume II, il y a cent ans. On nâaccepte aucune intervention des Nations Unies. Les fonctionnaires de lâONU faisant leur devoir avec impartialitĂ©, les inspecteurs brĂ©siliens chargĂ©s de la recherche des armes chimiques par exemple, se voient refuser le renouvellement de leur mandat, dans lâespoir de voir chacun dâeux remplacĂ© par quelquâun de plus arrangeant... Et maintenant nous sommes tous sidĂ©rĂ©s de voir comment le terrorisme fondamentaliste musulman a pu construire en quelques annĂ©es, Ă partir des grottes dâAfghanistan, une menace qui force les Ătats-Unis Ă dĂ©penser beaucoup plus dâargent en dĂ©fense quâils ne le faisaient pour contenir lâUnion SoviĂ©tique et les autres Ătats communistes. Ils dĂ©passent actuellement toutes les autres nations combinĂ©es avec des dĂ©penses de 430 milliards de dollars contre 300 milliards Ă lâĂ©poque. Le complexe mĂ©diatico-militaro-industriel doit ĂȘtre heureux... Et comme lors de la menace soviĂ©tique, les prĂ©tendus mĂ©dias indĂ©pendants leur cirent les bottes, tout comme les professeurs et autres experts en matiĂšre de dĂ©fense. Lâadministration Bush a un ordre du jour unilatĂ©ralement dĂ©fini, elle compte sur des alliĂ©s sans volontĂ© dâaccord ou de compromis au niveau multilatĂ©ral. Nous avons affaire Ă un pouvoir hĂ©gĂ©monique de pointe lourdement armĂ©, sans aucun contrepoids militaire pour lâĂ©quilibrer. Au moins, pas contre le bombardement aveugle continu de populations entiĂšres. Lâordre du jour suit la ligne politique agressive tracĂ©e par le Project for a New American Century qui vise Ă fixer la supĂ©rioritĂ© militaire, financiĂšre, Ă©conomique, culturelle et Ă©lectronique des Ătats-Unis sur lâensemble des continents. Il rĂ©clame davantage, et non pas moins, de militaires pour des guerres prĂ©ventives au cas oĂč des menaces apparaĂźtraient Ă lâhorizon. Il lance lâanathĂšme contre toute pensĂ©e souhaitant un Ă©quilibre des forces. Quand le prĂ©sident Eisenhower a dĂ©noncĂ© le complexe militaro-industriel comme destructeur de la dĂ©mocratie aux Ătats-Unis, il a annoncĂ© le commencement dâun processus dangereux. Ce processus nâa jamais Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et est probablement entrĂ© dans sa phase finale. Les Romains nâont pas pu soutenir le fardeau, combien de temps les Ătats-Unis le pourront-ils ?Sans rĂ©bellion de lâintĂ©rieur du systĂšme politique amĂ©ricain, il ne semble pas y avoir de maniĂšre rapide de mettre un terme Ă cette hĂ©gĂ©monie. Il ne semble y avoir aucun doute la politique Ă©trangĂšre et militaire des USA, ainsi que leurs actions secrĂštes, ne dĂ©pendent pas du parti au pouvoir Ă Washington, elles sont bipartisanes. Et il nây a aucune chance de changer cela par le biais du processus dĂ©mocratique. Regardez les gourous de lâimpĂ©rialisme Ă©tats-unien comme Henry Kissinger, qui conseille des rĂ©publicains. Dans son livre de mille pages intitulĂ© Diplomatie [2], il fait lâĂ©loge de chaque homme dâĂtat de lâhistoire, français, anglais, espagnol ou Ă©tats-unien, ayant commis avec succĂšs des crimes contre le droit national ou international afin dâĂ©tendre sa puissance nationale. On connaĂźt tous la musique... Zbigniew Brzezinsky [3] qui influence plus la partie dĂ©mocrate du spectre politique suit la mĂȘme ligne. Comment maintenir les USA en tant quâunique superpuissance ? » En lançant des guerres prĂ©ventives contre quiconque serait assez audacieux pour remettre en cause leur rĂŽle hĂ©gĂ©monique. SupĂ©rioritĂ© sur tous les continents, droit de contrĂŽle sur toutes les matiĂšres premiĂšres de la planĂšte. Selon Brzezinski, le principal danger contre la supĂ©rioritĂ© Ă©tats-unienne pourrait venir dâEurasie. Il faut donc maintenir lâEurope, la Chine, lâInde sous contrĂŽle... et ne donner Ă la Russie, seule ou alliĂ©e Ă dâautres, aucune chance de redevenir une puissance mondiale. LâHegemon possĂšde un arsenal Ă©norme permettant dâobliger tout Ătat non amical, rĂ©calcitrant, neutre, ou mĂȘme les Ătats alliĂ©s, Ă suivre sa politique. La guerre nâĂ©tant pas populaire, particuliĂšrement dans les dĂ©mocraties, il ne faut pas nĂ©cessairement considĂ©rer la force armĂ©e au premier rang de cet arsenal. Le premier outil est aujourdâhui la manipulation des mĂ©dias. Le Pentagone possĂšde Ă lui seul un budget de 655 millions de dollars pour la dĂ©sinformation et pour influencer lâopinion publique â en particulier dans les pays alliĂ©s peu disposĂ©s Ă suivre la politique de guerre prĂ©ventive des Ătats-Unis. La CIA a perdu son monopole des coups tordus, le Pentagone est maintenant autorisĂ© par le CongrĂšs Ă mener des opĂ©rations couvertes, y compris des actes de terrorisme, pour manipuler les mĂ©dias mondiaux, et par leur biais le public. Afin que tous soient finalement convaincus de lâimportance dâaider les Ătats-Unis dans leur lutte contre le terrorisme. Et il y a tout lâargent nĂ©cessaire pour suborner des maisons dâĂ©dition ou incorporer des journalistes et des universitaires... ConfĂ©rence Axis for Peace, le 18 novembre 2005 Ă Bruxelles de gauche Ă droite, Andreas von BĂŒlow, Salim el Hoss, Thierry Meyssan, John Duke Anthony, Enrique Roman Hernandez et Subhi Toma Nous devons tous faire face Ă un environnement dans lequel la vĂ©ritĂ© nâest pas la seule premiĂšre victime de la guerre. Le public, les mĂ©dias, lâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de lâONU sont soumis Ă des mensonges purs et simples et Ă des documents falsifiĂ©s de la part des gouvernements â soulevant mĂȘme les protestations des experts en la matiĂšre appartenant Ă la CIA, qui savent que ces preuves » sont truquĂ©es. ConfrontĂ©s Ă cette propagande quotidienne, et afin de contrebalancer les informations, nous devons nous rendre compte que ces photos, ces vidĂ©os, ces courriers Ă©lectroniques, ces enregistrements de voix et de conversations tĂ©lĂ©phoniques, ou encore ces traductions, peuvent ĂȘtre falsifiĂ©s afin de rallier les gens Ă lâagenda hĂ©gĂ©monique [4]. Un des instruments millĂ©naires de dĂ©stabilisation du systĂšme politique dâun pays ou dâune sociĂ©tĂ©, quand on veut lui faire suivre sa propre politique, voire le faire imploser, est dâutiliser les minoritĂ©s ethniques. Voici ce que vous avez Ă faire Ă©liminer les chefs des groupes ethniques qui maintiennent la paix entre la minoritĂ© et la majoritĂ©, par des compromis quotidiens fondĂ©s sur le bon sens. Les faire assassiner par des membres du crime organisĂ© ou les faire paraĂźtre idiots, naĂŻfs, ou les deux. Soutenir les fondamentalistes les plus fous, qui, des deux cĂŽtĂ©s, refusent tout compromis. Et laisser la terreur avoir raison de la bonne volontĂ© de la majoritĂ© et de la minoritĂ© Ă vivre pacifiquement cĂŽte Ă cĂŽte. Alors, les radicaux peuvent diviser le territoire. Je soupçonne quâen Irak la devise diviser pour rĂ©gner » est Ă lâĆuvre [5]. La terreur en Irak pourrait mener Ă la division en trois du pays. Dâailleurs, le Project for the New American Century va en ce sens... Une autre mĂ©thode consiste Ă financer une sorte de rĂ©volution orange » et Ă lui apporter son appui. Je pense quâen Iran nous pourrions observer un dĂ©veloppement semblable Ă ce que nous avons vu en Ukraine [6]. LâĂ©conomie mondiale de la drogue permet de financer ces changements de rĂ©gime ou ces processus de dĂ©stabilisation. La cocaĂŻne de Colombie ou lâhĂ©roĂŻne dâAfghanistan passent en contrebande dans les pays industrialisĂ©s. Les chefs de guerre afghans dĂ©tiennent leur puissance du seul fait quâils contrĂŽlent ce commerce. Et ces barons de la drogue sont les alliĂ©s de la politique secrĂšte Ă©tats-unienne [7]. LâĂ©coulement de ces drogues peut exporter lâenfer nâimporte oĂč. La filiĂšre entiĂšre de la drogue, contrĂŽlĂ©e par le crime organisĂ©, est protĂ©gĂ©e par des accords entre la CIA, les services secrets nationaux et les agences supposĂ©es traquer cette drogue. La CIA est plus ou moins complice du crime organisĂ© et vice-versa. Ce processus cachĂ© est la cause de jusquâĂ 80 % de la criminalitĂ© dans nos villes... Le processus de blanchiment doit tout autant ĂȘtre protĂ©gĂ© par lâintervention des agences de renseignement, si lâon veut pouvoir canaliser le flux financier ainsi libĂ©rĂ© pour financer des opĂ©rations secrĂštes. Certaines banques privilĂ©giĂ©es et complices sont intĂ©grĂ©es dans le systĂšme. Et tout le monde, le long de la filiĂšre, est heureux de gagner des sommes astronomiques sans courir aucun risque... Sur le terrain, vous ne saurez jamais si vous ĂȘtes confrontĂ© Ă la criminalitĂ© organisĂ©e, Ă dâauthentiques terroristes fondamentalistes musulmans ou si la CIA, ou le Pentagone, se trouvent embusquĂ©s en un arriĂšre-plan. Et vous ne saurez jamais si lâargent de la drogue de la CIA ou lâargent des impĂŽts du Pentagone travaillent Ă lâhĂ©gĂ©monie de la banniĂšre Ă©toilĂ©e... Certains professent quâil est nĂ©cessaire, et mĂȘme sage, de nâavoir quâun seul et unique policier armĂ© dâune matraque bien plus grosse que celle des autres sur la terre ? Et que ce rĂŽle devrait incomber Ă Washington ? Peut-ĂȘtre serait-il judicieux dây rĂ©flĂ©chir. Mais aprĂšs le 11 septembre, nous avons un policier, qui nâest plus soumis Ă aucune loi, nationale comme internationale, qui est autorisĂ© Ă torturer des tĂ©moins pour obtenir des confessions en grande partie fausses. Nous observons un policier qui agit sur la foi de renseignements partiaux et intĂ©ressĂ©s, quand il ne sâagit pas de corruption pure et simple. Et qui refuse de consulter les autres nations. Alors, la rĂ©ponse doit ĂȘtre non Ă un policier monopolistique ! Un policier qui soit la plus grande puissance militaire, financiĂšre et Ă©conomique sur terre, dont lâintĂ©rĂȘt Ă©vident est dâemployer sa lĂ©gitimitĂ© comme couverture pour imposer de nouvelles bases militaires sur tous les continents et pour garantir Ă ses conglomĂ©rats industriels et financiers les ressources partout oĂč ils se trouvent, nâest en rien ce que nous pouvons souhaiter. La plupart de nos nations industrialisĂ©es se fondent sur les forces du libre-Ă©change pour accĂ©der Ă lâĂ©nergie et Ă dâautres ressources. Il nâest aucunement nĂ©cessaire dâoccuper militairement ces ressources et dâen surveiller lâaccĂšs par le biais dâun appareil militaire coĂ»tant 430 milliards de dollars par an. Câest pourtant le rĂȘve du complexe militaro-industriel et de lâadministration Bush, balayant de cĂŽtĂ© les besoins les plus urgents du quart le plus faible de la population des Ătats-Unis. Pour organiser la paix, nous devons paisiblement travailler Ă un nouvel Ă©quilibre global, principalement dans dâautres domaines que militaires. DĂ©fier le pouvoir hĂ©gĂ©monique en lançant de nouvelles courses aux armements ne mĂšnera nulle part. Seules la Chine, et peut-ĂȘtre la Russie, pourraient suivre cette voie, jusquâaux limites de leurs forces Ă©conomiques, avant de se rendre compte que la taille de leur territoire et leurs immenses populations sont une force intrinsĂšque. Mais câest dans le domaine de lâinformation, des finances, du commerce, de la technologie, de la culture et de la loi que lâunilatĂ©ralisme outrancier mĂšnera Ă de plus en plus dâisolement. Le changement dâattitude du public envers lâadministration Bush est profond en Europe, malgrĂ© un sentiment normalement trĂšs pro-amĂ©ricain. Brzezinski a raison quand il observe lâinfluence jamais Ă©galĂ©e jusquâici des Ătats-Unis dans les sciences Ă©conomiques, les finances, lâarmĂ©e, la culture, etc. Il serait si facile dâemployer cette influence dâune maniĂšre sage et Ă©quilibrĂ©e, tout en sâappuyant sur des alliĂ©s partout dans le monde. LâĂ©quipe Bush-Cheney en a dĂ©cidĂ© autrement. NâĂ©tant pas anti-amĂ©ricain du tout, jâespĂšre que nous parviendrons finalement Ă convaincre les citoyens des Ătats-Unis â contre leurs grands mĂ©dias â quâils sont manipulĂ©s dâune maniĂšre que personne nâaurait pu imaginer il y a seulement quelques annĂ©es. Et quâils doivent faire en sorte de modifier la trajectoire dangereuse que lâadministration Bush est en train de suivre. Internet permet lâaccĂšs Ă dâautres informations, ce dont les gens se rendent bien compte. Nous devons donc alimenter Internet, et dâautres mĂ©dias, avec des informations fondamentales. Faire Ă©clater les opĂ©rations psychologiques menĂ©es dans nos mĂ©dias par le Pentagone, la CIA, mais Ă©galement le Mossad, et leurs satellites, est la tĂąche la plus importante qui nous attend. Cela peut paraĂźtre Ă©trange, mais poser obstinĂ©ment la question Ă qui profite le crime ? », face aux rĂ©fĂ©rences mĂ©diatiques quotidiennes Ă al QaĂŻda, ben Laden ou Zarkaoui, mĂšnera trĂšs souvent Ă voir les choses de façon opposĂ©e Ă la dĂ©sinformation officielle. Et nous devons insister sur lâobtention de preuves tangibles et vĂ©rifiables, afin de dĂ©nicher les opĂ©rations de propagande. Les confessions sur Internet, vidĂ©os, enregistrements sonores et autres preuves obtenues par la torture ne sont pas fiables, tant quâelles ne sont pas corroborĂ©es par des Ă©lĂ©ments vĂ©rifiables. Puisque la plupart des terroristes sont des marionnettes choisies parmi les jeunes droguĂ©s, ils peuvent aisĂ©ment ĂȘtre forcĂ©s Ă passer des accords avec lâaccusation. En Ă©change de la clĂ©mence, ils seront disposĂ©s Ă faire un faux tĂ©moignage devant une cour criminelle, tĂ©moignage qui sera utilisĂ© pour confirmer la propagande. Pour mettre Ă jour les opĂ©rations de dĂ©stabilisation et les faire dĂ©railler, il faut suivre le flux du trafic de drogue et le blanchiment de lâargent servant Ă financer ces opĂ©rations secrĂštes. Dans tous les pays industrialisĂ©s, il existe des arrangements entre les agences chargĂ©es de la rĂ©pression du trafic de drogues, comme de celle du crime, et les services secrets, telle la CIA, pour dĂ©couvrir les canaux de circulation de la drogue en observant juste les chemins, les moyens et les personnes utilisĂ©s. CachĂ© derriĂšre ce procĂ©dĂ©, se trouve le processus secret de financement du crime organisĂ© et de son influence jusquâau dernier des junkies. En fait, les droguĂ©s payent la facture non seulement pour le crime organisĂ© et les barons de la drogue colombiens ou afghans mais Ă©galement pour les manipulations de la CIA et autres services. Et 80 % de lâargent servant Ă acheter de la drogue proviennent de la petite criminalitĂ©... Pour lâinstant, on ne peut pas contrebalancer le pouvoir hĂ©gĂ©monique. Cependant, la maniĂšre partiale, unilatĂ©rale et trĂšs souvent corrompue, dont lâadministration Bush mĂšne les affaires du monde produit une image extrĂȘmement nĂ©gative pour les Ătats-Unis. Cela pourrait devenir un handicap pour les secteurs qui ne sont pas partie prenante du complexe militaro-industriel, et ĂȘtre la pression nĂ©cessaire sur lâĂ©lite politique amĂ©ricaine . Mais nous ne devons nourrir aucune illusion en sous-estimant la puissance extraordinaire que le complexe impĂ©rial et nĂ©o-colonial exerce sur la politique. Le chemin sera trĂšs long. Descivils et des soldats sont retranchĂ©s dans lâ usine Azovstal et encerclĂ©s par lâarmĂ©e russe qui pilonne cette ville du sud-est de lâUkraine depuis le dĂ©but de la guerre, le 24
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Nous, les hommes, crĂ©atures qui habitons cette terre, nous devons ĂȘtre, pour eux du moins, aussi Ă©trangers et misĂ©rables que le sont pour nous les singes et les lĂ©muriens ().DĂ©jĂ , la partie intellectuelle de lâhumanitĂ© admet que la vie est une incessante lutte pour lâexistence, et il semble que ce soit aussi la croyance des esprits dans Mars.
GĂ©nĂ©ralement, on ne veut pas dans notre vie de personnes conflictuelles, de personnes nĂ©gatives, de personnes toxiques, ni de personnes qui nous font du mal et qui violent notre paix trop autant, on nâa dâautres choix que se heurter Ă elles tout au long de notre personnes ont une capacitĂ© toute particuliĂšre Ă provoquer lâaffrontement, et il semble quâelles cherchent une explosion sans Ă©gards entre leurs pensĂ©es, leurs opinions, leurs Ă©motions, leurs comportements, et les aspect conflictuel gĂ©nĂšre en nous un grand-mal ĂȘtre et brouille lâimage que nous avons de nous-mĂȘme. Elles nâont probablement aucun problĂšme personnel avec nous. En revanche, il est possible quâelles mĂšnent une grande bataille contre elles-mĂȘmes. Finalement, comme lâa dit Gandhi, une personne en guerre contre elle-mĂȘme, câest une une personne en guerre contre le monde avons tous nos lumiĂšres et nos ombres, nous pouvons tous ĂȘtre des personnes conflictuellesQui nâest jamais passĂ© par des moments de difficultĂ© psychologique dans sa vie ? De la mĂȘme façon, qui ne sâest jamais comportĂ© de façon injuste avec quelquâun, nâa jamais fait de mal sans pudeur et jamais Ă©teint les sentiments, dĂ©sirs ou motivations dâautres personnes ?Autrement dit, nous voulons tous Ă©viter les personnes conflictuelles alors que mĂȘme que, dans une certaine mesure, nous en avons tous dĂ©jĂ Ă©tĂ© une. Cependant, si on prend le temps dây rĂ©flĂ©chir, peut-ĂȘtre peut-on mieux comprendre les choses si on parle Ă la premiĂšre quâil en soit, il est Ă©puisant dâavoir Ă ses cĂŽtĂ©s une personnes qui critique tout le temps, qui fait des commĂ©rages, qui cherche Ă provoquer le est Ă©puisant de vivre avec une personne qui est toujours dans la protestation et qui dĂ©forme la rĂ©alitĂ© quand bon lui semble, gĂ©nĂ©rant ainsi des disputes entres deux personnes entre lesquelles rĂ©gnait pourtant la prĂ©cisĂ©ment pour cette raison quâil est important pour nous de prendre de la distance Ă©motionnelle, de ne pas laisser leur nĂ©gativitĂ© nous absorber, de ne pas intĂ©rioriser leurs attaques et de ne pas se sentir responsable de leurs mots mĂ©chants, lesquels peuvent en arriver Ă profondĂ©ment nous blesser et Ă Ă©branler lâimage que lâon a de les problĂšmes gĂ©nĂ©rĂ©s par les personnes conflictuellesCertains traits de caractĂšre, caractĂ©ristiques et stratĂ©gies de dĂ©fense peuvent nous permettre de dĂ©tecter les personnes toxiques. Peut-ĂȘtre la meilleure maniĂšre dâidentifier une personne conflictuelle consiste-elle Ă comprendre quâelle est en guerre contre elle-mĂȘme, et quâelle nâest pas fonciĂšrement cela, il ne faut pas oublier que Notre façon de cataloguer les gens sera dĂ©terminante pour nous au moment de nous lier Ă eux. Pour vivre en marge, il est important que lâon ne laisse pas cela devenir un cercle vicieux de mauvaises questions et de rĂ©ponses encore pires. Certaines personnes sont conflictuelles, certes, mais notre idĂ©e Ă leur sujet peut fondamentalement changer si on se rend compte quâelles ont des problĂšmes qui gĂ©nĂšrent en elles des guerres Ă©motionnelles. Nous sommes tous conflictuels Ă un moment donnĂ©, et dans des environnements particuliers. Une personne que lâon aime profondĂ©ment peut aussi se comporter comme un guerrier qui a soif de vengeance. Ce nâest pas pour cette raison que lâon aimera moins notre compagnon/compagne, frĂšre/soeur, fils/filles, ami/amie, mĂšre/pĂšre. Un autre Ă©lĂ©ment important pour gĂ©rer cela est de prendre de la perspective et dâĂ©viter de tomber dans lâidĂ©e quâil y a quelque chose que lâon a mal fait. Si on intĂ©riorise cette idĂ©e, alors la personne conflictuelle que lâon a en face de nous nous traĂźnera dans ses tourmentes. Ne laissez pas les autres vous traĂźner dans leurs tourmentesOn ne peut pas laisser les autres nous traĂźner dans leurs tourmentes. Pourquoi ? Voici un exemple qui vous permettra de comprendre â Si une personne vient vous voir pour vous offrir un cadeau et que vous le refusez, Ă qui appartient alors ce cadeau ?â A la personne qui voulait lâoffrir, rĂ©pondit un des Ă©lĂšves.â La mĂȘme chose vaut pour la jalousie, la haine et les insultes, dit le maĂźtre. Quand on les refuse, elles continuent Ă appartenir Ă ceux qui les portent avec personne donne aux autres ce quâelle possĂšde en elle, que ce soit ou non agrĂ©able. Cela ne veut pas dire que câest cette personne qui nous fait du mal, mais que câest nous qui donnons de la validitĂ© Ă ses opinions et ses dâautres termes, les offenses nâexistent pas, contrairement aux architecture interne disposent des armes nĂ©cessaires pour se dĂ©fendre des attaques. Les trois plus puissantes sont la prise de distance, la comprĂ©hension, et la capacitĂ© Ă ignorer ce qui est ce ne sont pas ceux qui nous font du mal, mais ceux qui reproduisent ce mal des milliers de peut laisser les mots ĂȘtre emportĂ©s par le vent, ou au contraire les laisser sous la responsabilitĂ© des autres, de ceux qui les prononcent. Nous savons tous quelle est lâĂ©ventualitĂ© qui nous conviendra le mieux. Tj2W.