14Àen croire les mĂ©dias français, les troupes russes ne bombarderaient que des Ă©coles, des crĂšches, des maternitĂ©s et des hĂŽpitaux on comprend dĂšs lors qu’elles peinent Ă  venir Ă  bout des forces ukrainiennes. C’est le propre des guerres modernes que de se dĂ©rouler en zone urbaine, donc au milieu des civils, dans leurs habitations et sur leurs lieux de travail.

français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois espagnol Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche C'est nous qui avons luttĂ© contre l'apartheid, nous les Africains. Fuimos nosotros, los africanos, quienes luchamos contra el apartheid. Et nous-mĂȘmes, qui avons luttĂ© contre l'apartheid, nous voilĂ  aprĂšs coup devenus des partisans du terrorisme ! De este modo, tambiĂ©n los que nos oponĂ­amos al apartheid nos revelamos a posteriori como prestadores de apoyos al terrorismo. Nous qui avons luttĂ© toute notre vie pour la cause nationale, pour la protection des droits et des intĂ©rĂȘts de notre peuple et contre l'hĂ©gĂ©monie et l'occupation, nous ne permettrons par qu'une telle tragĂ©die se reproduise. Sin embargo, los que hemos luchado toda la vida por nuestra causa nacional, para la protecciĂłn de los derechos y los intereses de nuestro pueblo y en contra de la hegemonĂ­a y la ocupaciĂłn no permitiremos que vuelva a ocurrir semejante tragedia. On dit que les femmes sont plus faibles mais, Ă  vrai dire, c'est nous qui avons luttĂ© sur divers fronts, pour la terre, contre la privatisation de l'Ă©ducation, pour la santĂ©, parmi d'autres revendications. Pero en verdad somos quienes estamos luchando ante muchos frentes, por la tierra, ante la privatizaciĂłn de la educaciĂłn, la salud, entre otras reivindicaciones. Il croit qu'il peut nous montrer, Ă  nous qui avons luttĂ© si durement pour la libertĂ© de nos peuples, les vertus de la DĂ©claration universelles des droits de l'homme. Él cree que puede presentarnos a nosotros -que soportamos la lucha en defensa de los derechos de nuestros pueblos- las virtudes de la DeclaraciĂłn Universal de Derechos Humanos. Plus de rĂ©sultats C'est donc nous, en Italie, qui avons lancĂ© la lutte contre la peine de mort. Somos nosotros, por tanto, los que en Italia hemos emprendido la lucha contra la pena de muerte. Monsieur le PrĂ©sident, nous qui avons soutenu la lutte pour l'indĂ©pendance de l'ErythrĂ©e, sommes consternĂ©s par l'Ă©volution des autoritĂ©s de ce pays, qui subit dĂ©jĂ  les consĂ©quences dramatiques du rĂ©cent conflit avec l'Éthiopie. Señor Presidente, los que hemos apoyado la lucha por la independencia de Eritrea estamos consternados por la evoluciĂłn de las autoridades de este paĂ­s, que ha sufrido ya las dramĂĄticas consecuencias del reciente conflicto con EtiopĂ­a. Nous avons luttĂ© pour comprendre pourquoi... Nous connaissons le prix de l'indĂ©pendance nous avons luttĂ© 130 annĂ©es pour elle. Conocemos el precio de la independencia hemos luchado 130 años por ella. Sous les communistes nous avons luttĂ© contre les conventions. Mira, rechazamos las maneras convencionales. Ce pour quoi nous avons luttĂ©. Nous avons luttĂ© pendant 3 ans, Jackie. Nous avons luttĂ© avec nos vies pour l'Empire que nos ancĂȘtres ont créé. Hemos luchado con nuestras vidas por el imperio que nuestros ancestros crearon. Nous avons luttĂ© bec et ongles pour arriver lĂ  oĂč nous sommes aujourd'hui. Nous avons luttĂ© pendant quatre ans pour Ă©difier une institution judiciaire internationale digne des Nations Unies. Nous avons luttĂ© contre les incendies sans assez de gens. Non. Nous avons luttĂ© jusqu'Ă  maintenant. Et c'est contre ça que nous avons luttĂ©. Et nous avons luttĂ© ensemble pour construire une authentique dignitĂ© ici. Y luchamos juntos para poder tener una autĂ©ntica dignidad. Nous avons luttĂ© pendant 3 ans, Jackie. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 170854. Exacts 5. Temps Ă©coulĂ© 429 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200

Appelau peuple algĂ©rien. [Le Front de libĂ©ration nationale lance un appel au peuple algĂ©rien, le 1er Novembre 1954, le jour oĂč il dĂ©clenche la lutte armĂ©e en faveur de l'indĂ©pendance.] A vous qui ĂȘtes appelĂ©s Ă  nous juger (le premier d'une façon gĂ©nĂ©rale, les seconds tout particuliĂšrement), notre souci en diffusant la prĂ©sente
français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois espagnol Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche Traduction - dopĂ©e Ă  l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu rĂ©cupĂ©rer les informations. Nous travaillons pour rĂ©soudre ce problĂšme au plus vite. Traduction de voix et de textes plus longs Nous avons luttĂ© pendant 3 ans, Jackie. Nous avons luttĂ© pendant quatre ans pour Ă©difier une institution judiciaire internationale digne des Nations Unies. Nous avons luttĂ© pendant 3 ans, Jackie. Nous avons luttĂ© pendant 13 ans contre ce flĂ©au et nous l'avons vaincu. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 1484. Exacts 8. Temps Ă©coulĂ© 236 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200 TRIBUNE La guerre accĂ©lĂšre la crĂ©ation d’un rideau de fer technologique, sĂ©parant deux webs de plus en plus opposĂ©s. Bienvenue dans l’ùre du Splinternet.

Lire sur les AmĂ©rindiens Les classes sociales successivement chez les les OlmĂšques, les ZapotĂšques, les Mayas, les ToltĂšques, les AztĂšques et les Incas Luttes de classes dans les sociĂ©tĂ©s amĂ©rindiennes prĂ©colombiennes Se contenter, comme le font la plupart des auteurs, en ce qui concerne l’étude des sociĂ©tĂ©s prĂ©colombiennes et particuliĂšrement de leurs chutes Ă©tonnantes et impressionnantes par leur brutalitĂ© et l’absence apparente d’explications, de s’en tenir Ă  faire appel Ă  des dĂ©sordres climatiques et Ă  des dĂ©fauts prĂ©tendus des sociĂ©tĂ©s indiennes en termes de politique de prĂ©servation des ressources naturelles, thĂšse environnementaliste Ă  la mode comme passe-partout et explication gĂ©nĂ©rale pour le passĂ©, le prĂ©sent et l’avenir, c’est un peu comme si on disait que c’étaient seulement des hivers rigoureux et des pluies diluviennes qui avaient tuĂ© royautĂ© et fĂ©odalitĂ© en France en 1789, en mĂȘme temps qu’un manque de politique de prĂ©servation de la nature par l’Ancien RĂ©gime !!! En somme, cela consiste purement et simplement Ă  effacer la rĂ©volution politique et sociale, l’action des masses en lutte, leur organisation, leur intervention et ce n’est certainement pas plus un moyen de comprendre ce qui est arrivĂ© brutalement Ă  la sociĂ©tĂ© française en 1789, ou en Europe par la suite, qu’un moyen de comprendre les sociĂ©tĂ©s amĂ©rindiennes antiques. Bien sĂ»r, les auteurs, historiens ou prĂ©historiens, archĂ©ologues ou sociologues, n’ignorent pas que les sociĂ©tĂ©s amĂ©ridiennes prĂ©colombiennes les plus dĂ©veloppĂ©es avaient depuis trĂšs longtemps construit des hiĂ©rarchies sociales perfectionnĂ©es, avec une division du travail, des professions trĂšs structurĂ©es, avec mĂȘme des classes sociales et des luttes de classes. Mais ils se refusent assez systĂ©matiquement Ă  relier les dĂ©sordres violents que ces sociĂ©tĂ©s ont connus lors de leurs crises Ă©conomiques, sociales et politiques, avec ces luttes de classes. Ce n’est en soi Ă  cause de leurs connaissances sur la prĂ©histoire et l’histoire amĂ©rindienne elle-mĂȘme ou de leurs manques de connaissances, mais Ă  cause d’a prioris de la sociĂ©tĂ© actuelle, des a prioris qui taxent immĂ©diatement toute thĂšse lutte de classes » de propagande marxiste rĂ©volutionnaire, donc de mensonge orientĂ© qui n’auraient rien Ă  voir avec la dĂ©marche scientifique !!! Peut-on sĂ©rieusement oublier » la lutte des classes pour interprĂ©ter la chute de sociĂ©tĂ©s amĂ©rindiennes trĂšs structurĂ©es, disposant d’importants moyens politiques et sociaux de conservation sociale au profit des classes dirigeantes, y compris souvent d’Etats ou de citĂ©s-Etats ou de moyens prĂ©-Ă©tatiques, de structures sociales hiĂ©rarchisĂ©es, Ă©tayĂ©es par des institutions religieuses, elles-mĂȘmes directement reliĂ©es aux classes possĂ©dantes, des sociĂ©tĂ©s exploitant en majoritĂ© une main d’Ɠuvre plus ou moins forcĂ©e et esclavagisĂ©e, durement frappĂ©e par la rĂ©pression violente des guerriers. Penser que de telles sociĂ©tĂ©s peuvent avoir chuter d’elles-mĂȘmes, tranquillement, alors qu’elles disposaient d’instruments institutionnels trĂšs puissants, est totalement irrĂ©aliste pour ne pas dire ridicule. Ce qui est certain que les grandes disparitions de civilisations prĂ©colombiennes ne sont pas, pour l’essentiel, le produit des guerres entre sociĂ©tĂ©s amĂ©rindiennes, les villes abandonnĂ©es lors de ces chutes spectaculaires n’ayant montrĂ© aucune trace qui correspond Ă  une guerre, Ă  une invasion armĂ©e extĂ©rieure, ni Ă  une occupation militaire aprĂšs l’effondrement de la sociĂ©tĂ©. La sociĂ©tĂ© effondrĂ©e n’a pas laissĂ© place Ă  une nouvelle civilisation. Au contraire, tout l’édifice social et politique a laissĂ© la place au nĂ©ant. MĂȘme le mode de production a Ă©tĂ© Ă©liminĂ©. Les travailleurs des villes et des champs ont abandonnĂ© toute production. Les villes ont Ă©tĂ© massivement dĂ©sertĂ©es. Tout a Ă©tĂ© transformĂ© en ruines. Le souvenir mĂȘme de l’ancienne sociĂ©tĂ© a disparu pour de longs siĂšcles et c’est souvent le hasard qui a fait redĂ©couvrir rĂ©cemment ces anciennes sociĂ©tĂ©s autrefois trĂšs actives, trĂšs prospĂšres, puissantes et dominant des rĂ©gions immenses, avec une population considĂ©rable qui ont toutes chutĂ© au plus haut niveau de leur croissance dĂ©mographique, Ă©conomique, sociale et politique. Les restes de ces villes, des palais, des temples ou des habitations des plus riches manifestent Ă  la fois que c’est dans la violence que le systĂšme social a Ă©tĂ© renversĂ© mais aussi que le but n’était pas de voler et de piller, mais de dĂ©truire la structure politique et sociale. En effet, les richesses ont Ă©tĂ© le plus souvent laissĂ©es sur place, y compris les objets prĂ©cieux des palais royaux dĂ©vastĂ©s. Les centres du pouvoir, y compris du pouvoir religieux, ont Ă©tĂ© mĂ©thodiquement dĂ©molis, dĂ©truits, profanĂ©s, pour en dĂ©truire le pouvoir physique et aussi le pouvoir moral, religieux, magique, ce qui montre que c’est la domination, physique comme morale, de la classe possĂ©dante que l’on voulait dĂ©truire dĂ©finitivement. Parfois, ce sont uniquement les maisons des riches qui ont Ă©tĂ© dĂ©truites, celles des pauvres ayant seulement Ă©tĂ© abandonnĂ©es. Il ressort de tous ces Ă©lĂ©ments que ce sont des troubles intĂ©rieurs, Ă  la fois politiques et sociaux, qui ont menĂ© au renversement du pouvoir et du systĂšme de domination. Le fait que des sites extrĂȘmement peuplĂ©s aient Ă©tĂ© complĂštement abandonnĂ©s, le fait que l’activitĂ© de construction de monuments mais aussi toute activitĂ© artisanale, commerciale et toute activitĂ© agraire soit Ă©galement supprimĂ©e signifie que la population a cessĂ© de travailler pour la classe dominante. Bien sĂ»r, pour qu’une telle rĂ©volution sociale et politique ait lieu, comme dans la rĂ©volution française de 1789, il faut que la crise Ă©conomique ait fondamentalement sapĂ© les bases sociales du systĂšme d’exploitation en mĂȘme temps que la confiance des exploitĂ©s dans les capacitĂ©s des classes dirigeantes, notamment leur confiance dans le soutien des dieux aux dominants. Des dĂ©sordres climatiques peuvent parfaitement y avoir contribuĂ© mais leur importance n’a Ă©tĂ© considĂ©rable que s’ils ont engendrĂ© des soulĂšvements des exploitĂ©s contre leurs exploiteurs. La thĂšse des environnementalistes, selon laquelle la contradiction qui a Ă©tĂ© dĂ©terminante serait l’utilisation exagĂ©rĂ©e des ressources naturelles, allant jusqu’au point oĂč ces ressources seraient Ă©puisĂ©es n’est pas nĂ©cessaire ni gĂ©nĂ©rale comme ils voudraient le faire croire. La royautĂ© et la fĂ©odalitĂ© françaises n’avaient pas Ă©puisĂ© les ressources naturelles mais ils avaient Ă©tĂ© au bout de la patience des exploitĂ©s et opprimĂ©s. Il n’est pas absolument nĂ©cessaire de faire appel Ă  des catastrophes climatiques, comme les phĂ©nomĂšnes El Niño, Ă  des sĂ©cheresses ou Ă  des pluies diluviennes, ou encore des vents de sable, pour expliquer que des rĂ©gimes sociaux aient atteint leurs limites et que leur succĂšs mĂȘme parfois, comme c’est le cas de l’empire aztĂšques comme de l’empire romain ou les empires coloniaux espagnol et portugais, ait sapĂ© les bases de leur domination. Le dĂ©veloppement des empires a menĂ© souvent Ă  une domination des guerriers au point que l’une des bases solides de l’empire, le commerce international, ait Ă©tĂ© dĂ©stabilisĂ©, enlevant un pilier du systĂšme social. Qu’une sociĂ©tĂ© dont la rĂ©ussite triomphe trop violemment se transforme au point de se dĂ©stabiliser n’a rien d’étonnant. Le succĂšs des guerriers de l’empire a pu mener au remplacement violent du matriarcat par le patriarcat, renversant une des bases de l’ordre social ou Ă  la suppression complĂšte de l’ancienne sociĂ©tĂ© communautaire qui, au dĂ©but, avait seulement Ă©tĂ© marginalisĂ©e mais qui Ă©tait nĂ©cessaire comme environnement aux marges de la civilisation. Ce type de transformations d’un systĂšme social qui change de par son succĂšs lui-mĂȘme n’a bien entendu rien Ă  voir avec des catastrophes climatiques ou avec des Ă©puisements de ressources naturelles. Il y a d’autres cas possibles comme celui d’une sociĂ©tĂ© agraire dont le dĂ©veloppement dĂ©mographique est adaptĂ© Ă  ses capacitĂ©s mais qui agglomĂšre des populations voisines du fait d’autres chutes de civilisations. Cet autre exemple, qui n’a encore une fois rien Ă  voir avec la thĂšse climatique ou environnementaliste, se trouvĂ©e vĂ©rifiĂ©e plusieurs fois, notamment lors de la chute des ToltĂšques et de celle de Teotihuacan. Un autre cas est celui des sociĂ©tĂ© en plein dĂ©veloppement dans lesquelles apparaissent de nouvelles divisions sociales, les classes riches devenant de plus en plus sĂ©parĂ©es et opposĂ©es au reste de la population, mais sans que soit encore apparu un Etat avec les systĂšmes de protection que cela implique pour les classes riches. Dans ce cas, toute dĂ©stabilisation, qui peut ĂȘtre provoquĂ©e par de multiples causes, politiques, guerriĂšres, Ă©conomiques ou autres, entraine des luttes de classes violentes, par exemple des rĂ©voltes d’esclaves que le systĂšme ne peut rĂ©primer, ne disposant pas d’un appareil de rĂ©pression permanent. Toutes ces possibilitĂ©s peuvent expliquer la chute d’une sociĂ©tĂ© jusque lĂ  trĂšs prospĂšre. En tout cas, mĂȘme en dehors des phases de dĂ©stabilisation politique ou sociale, la comprĂ©hension de sociĂ©tĂ©s dans lesquelles existent Ă  l’évidence des classes sociales n’est pas possible sans interprĂ©ter fondamentalement les Ă©vĂ©nements cruciaux en termes de luttes de classes. MĂȘme face Ă  une catastrophe naturelle, les classes sociales ne s’effacent pas au contraire, elles sont dĂ©terminantes. Devant une hausse brutale de la misĂšre, mĂȘme si elle est due Ă  un phĂ©nomĂšne climatique, quelle qu’en soit la raison, les classes sociales sont plus que jamais divisĂ©es et mĂȘme deviennent brutalement violemment opposĂ©es. Or, dans toutes les sociĂ©tĂ©s amĂ©rindiennes dĂ©velopĂ©es, dans toutes les civilisations prĂ©colombiennes des AmĂ©riques, on trouve des divisions en classes sociales. C’est donc la structure hiĂ©rarchisĂ©e des classes sociales de chacune de ces civilisations qui doit ĂȘtre analysĂ©e pour en comprendre la dynamique et surtout pour comprendre comment et pourquoi elle s’est si brutalement et dĂ©finitivement interrompue. Tant que le systĂšme fonctionne, il est capable d’inhiber les hostilitĂ©s violentes et les intĂšgre dans son ordre social qui est acceptĂ© et respectĂ©, y compris des plus exploitĂ©s et opprimĂ©s. DĂšs que les contradictions violentes frappent les fondements du systĂšme, les conditions des rĂ©volutions peuvent survenir et la lutte des classes, jusque lĂ  masquĂ©e, refait surface. Accuser un tel point de vue d’a priori marxiste et le considĂ©rer dĂšs lors comme Ă  rejeter d’emblĂ©e, c’est parfaitement ridicule mĂȘme si c’est le point de vue dominant. Et cela pour plusieurs raisons dont la premiĂšre est le fait que ces mĂȘmes historiens ou archĂ©ologues reconnaissent l’existence de classes sociales et de leur opposition lorsqu’ils dĂ©crivent ces sociĂ©tĂ©s, mais n’en tiennent aucun compte pour expliquer ce qui leur est arrivĂ© dans leur histoire. Un autre point qui souligne le ridicule de cet antimarxisme primaire comme Marx lui-mĂȘme l’a soulignĂ©, il est trĂšs loin d’avoir inventĂ© ou créé la conception qui considĂšre que l’histoire des rĂ©volutions est celle des luttes de classes », n’ayant fait que reprendre l’idĂ©e aux historiens français et notamment Ă  Augustin Thierry, Mignet, Guizot, Louis Blanc et mĂȘme Thiers. Bien entendu, nous ne voulons pas nier que Marx et Engels, ou leurs successeurs Rosa Luxemburg, Trotsky, LĂ©nine et bien d’autres auteurs marxistes ont marquĂ© cette conception des rĂ©volutions sociales et de leur lien avec la lutte des classes. Nous notons seulement que la mode actuelle considĂšre que le simple fait d’analyser la lutte des classes dans les anciennes sociĂ©tĂ©s serait dĂ©jĂ  du marxisme rĂ©volutionnaire ! Nous savons que ce n’est pas dans Marx, ni dans les auteurs marxistes anciens que nous pouvons trouver des analyses luttes de classes » des sociĂ©tĂ©s amĂ©rindiennes prĂ©colombiennes pour la bonne raison qu’on n’avait pas Ă  l’époque de connaissances suffisantes sur elles, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Nous en savons largement assez pour reconnaĂźtre dans les chutes des civilisations en question l’action violente des rĂ©volutions sociales. C’est seulement leur a priori antimarxiste qui empĂȘche l’histoire, la sociologie, la prĂ©histoire et l’archĂ©ologie, officiels de l’admettre. Comme c’est un a priori des auteurs qui les amĂšne Ă  voir partout des catastrophes climatiques ou environnementales, mĂȘme quand les dates ne correspondent pas et mĂȘme quand cela n’explique nullement le type d’évĂ©nement auquel on assiste. Cela ne signifie pas, bien entendu, que nous prenions complĂštement le contrepied de cette thĂšse, en considĂ©rant que le climat ne serait pour rien dans les changements Ă©conomiques qui ont Ă©tĂ© Ă  la base des Ă©vĂ©nements politiques et sociaux. Mais, comme on l’a dit en introduction, quels sont les auteurs qui ramĂšneraient la rĂ©volution française dĂ©butĂ©e en 1789 au seul climat ou au manque de prĂ©occupations environnementalistes de la royautĂ© et de la fĂ©odalitĂ© ?!!! D’ailleurs, supposer qu’une sociĂ©tĂ© dĂ©veloppĂ©e et Ă©tendue, possĂ©dant un Etat ou un embryon d’Etat, en tout cas une sociĂ©tĂ© trĂšs structurĂ©e et organisĂ©e, puisse s’écrouler sans rĂ©volution, sans heurts sociaux et politiques, est parfaitement absurde. Quand nous n’en avons pas les preuves, ni les signes, ni les traces et encore moins les rĂ©cits, nous ne devons pas broder et inventer des rĂ©volutions ni les imaginer. Par contre, nous sommes portĂ©s Ă  juste titre Ă  rechercher des preuves de telles rĂ©volutions dans les restes et les ruines de ces civilisations disparues et pas Ă  rejeter les premiĂšres preuves qui nous viennent par hasard sous la main. Nous avons d’ailleurs plusieurs archĂ©ologues ou historiens qui ont su voir de telles preuves, mĂȘme si le courant dominant continue de le nier, de faire comme si de rien n’était, ou faire silence sur ces questions gĂȘnantes ! Ainsi, des traces d’incendie des quartiers riches se trouvent dans des villes brutalement abandonnĂ©es. L’étude des tombes des civilisations peut Ă©galement nous donner des indications de la crise Ă©conomique qui frappe peu avant ces chutes de civilisations. Il est certain que l’étude scientifique des rĂ©volutions des civilisations amĂ©rindiennes et de leur liaison avec la lutte des classes n’en est qu’à ses dĂ©buts et reste encore Ă  dĂ©velopper. Lire la suite RĂ©volutions de MĂ©so-AmĂ©rique antique Quelques idĂ©es fausses sur les Indiens des AmĂ©riques

Onoublierait presque qu’à moins de 2000 kilomĂštres de nous, les armes tonnent en Ukraine. Il y a cinq mois, la Russie envahissait son voisin ukrainien. Pour une des premiĂšres fois depuis 1945, et si l’on excepte le conflit dans les Balkans, la guerre s’est rappelĂ©e Ă  notre bon souvenir d’europĂ©ens.
Depuis plusieurs semaines, l’armĂ©e russe jette toutes ses forces pour prendre le contrĂŽle total du Donbass, dans l’est du pays. Depuis plusieurs jours, la grande ville de Sievierodonestk est bombardĂ©e en continu par la Russie. Dans cette partie la plus active du front, situĂ©e dans la rĂ©gion de Louhansk, l’armĂ©e ukrainienne est sur le recul. Et un mouvement de grogne est en train de naĂźtre parmi les soldats, qui se plaignent du manque de moyens et du manque de soutien de leur hiĂ©rarchie. De nos envoyĂ©s spĂ©ciaux en Ukraine,InstallĂ©s dans les hauteurs de Lyssychansk, les soldats de la 3e brigade du 20e bataillon d’infanterie se reposent aprĂšs ĂȘtre revenus du front. En bas, on aperçoit la riviĂšre Severski Donets, un cours d’eau stratĂ©gique, difficile Ă  traverser et qui sert de barriĂšre naturelle ; plus loin, les colonnes de fumĂ©e montent au-dessus de militaires ukrainiens y dĂ©crivent un enfer sur terre Les Russes bombardent et tirent au mortier 24 heures sur 24. C’est sans arrĂȘt. Lorsque vous engagez vos hommes lĂ -dedans, aprĂšs deux minutes de combat, vous avez dĂ©jĂ  plein de blessĂ©s que vous devez Ă©vacuer. Les nouveaux arrivent et quelques minutes plus tard, ils sont morts », confie un soldat chauve-souris », le commandant d’une unitĂ© de rĂ©serve ne cache pas sa frustration et s’en prend directement Ă  sa hiĂ©rarchie On Ă©tait basĂ©s Ă  l’arriĂšre. Mais nos supĂ©rieurs nous ont trompĂ©s, ils nous ont envoyĂ©s en premiĂšre ligne sans qu’on le sache. Mes hommes n’étaient pas prĂȘts Ă  se battre. La moitiĂ© d’entre eux n’avaient mĂȘme jamais tirĂ©. Ils sont dĂ©moralisĂ©s. Les Russes nous tuent et c’est tout. Nous subissons des bombardements 24h sur 24, c’est sans arrĂȘt. Nous n’avons mĂȘme pas de ravitaillement en munitions. Notre hiĂ©rarchie ne nous soutient pas. Nos chefs nous ont oubliĂ©s. Mon commandant a Ă©tĂ© blessĂ© et je ne sais mĂȘme pas oĂč il est. On doit trouver nous-mĂȘmes des lignes de communication, du matĂ©riel et de la nourriture. Car nos supĂ©rieurs ne savent pas oĂč nous sommes ni ce que nous faisons. »Des forces dĂ©sĂ©quilibrĂ©esSelon plusieurs sources, les Ukrainiens combattent dĂ©sormais en dehors de la ville maintenant contrĂŽlĂ©e par les Russes. Des soldats sur le recul, notamment Ă  cause d’un dĂ©sĂ©quilibre des forces entre les deux camps. Revenus Ă©galement de la premiĂšre ligne, les soldats du 20e bataillon d’infanterie sont amers, dĂ©moralisĂ©s par la puissance russe. Le sergent Roman Ilchenko, 32 ans, explique que les Russes ont de l’artillerie, des vĂ©hicules blindĂ©s et leurs forces sont cinq Ă  six fois plus nombreuses ». Face Ă  cette puissance de feu, les Ukrainiens constatent avec amertume les faiblesses de leurs et bandana couleur treillis autour du crĂąne, Volodymyr Kharchuk, 33 ans et membre du 20e bataillon, raconte sa derniĂšre mission dans laquelle il Ă©tait chargĂ© de protĂ©ger la retraite des troupes aĂ©roportĂ©es Nous n’avions que des mitrailleuses et des AK47. Des RPG datant de 1986. Une mitrailleuse Degtyaryov de 1943. Et une mitrailleuse Maxim de 1933. Et on a aussi un missile antichar portable NLAW suĂ©dois, mais la batterie ne marchait pas. C’est tout ce qu’on avait. » Il prĂ©cise qu’aucun de ses hommes n’avait reçu de lunettes Ă  vision nocturne, ni mĂȘme de jumelles. Nous avons dĂ» ramener de chez nous des modĂšles qui servent d’habitude pour la chasse », indique Volodymyr mission qu’il dĂ©crit s’est mal terminĂ©e. Une fois l’extraction des troupes aĂ©roportĂ©es effectuĂ©e, les hommes de la 3e brigade se sont dirigĂ©s vers le pont enjambant la riviĂšre, mais celui-ci a Ă©tĂ© dĂ©truit. Les soldats racontent donc avoir dĂ» traverser Ă  pied, luttant contre un fort courant. Notre Ă©quipement est lourd. Donc, nous avons utilisĂ© nos cordes pour pouvoir traverser. Tout cela sous les tirs de mortier. Notre Ă©vacuation a Ă©tĂ© rĂ©ussie. Mais nous sachant de l’autre cĂŽtĂ© de la riviĂšre, le commandement nous a accusĂ©s d’ĂȘtre des dĂ©serteurs. Ils nous ont menacĂ©s de prison. Alors que ce sont eux qui nous avaient ordonnĂ© de quitter la ville », explique Volodymyr Kharchuk, ajoutant que sa hiĂ©rarchie avait ensuite niĂ© leur avoir ordonnĂ© de quitter Sievierodonestk. La rĂ©gion de Louhansk dans le Donbass, encore contrĂŽlĂ©e par l'armĂ©e ukrainienne, est constamment bombardĂ©e par les Russes. © Jad El Khoury/RFI Des ordres illogiquesUn membre de la mĂȘme unitĂ©, Roman Ilchenko prĂ©cise qu’une nouvelle tĂąche leur a Ă©tĂ© assignĂ©e. DĂ©fendre le dernier pont reliant Sievierodonestk et Lyssychansk. Un ordre qui, pour lui, n’a aucune logique. C’est officiellement pour empĂȘcher les Russes de passer. Mais le pont est dĂ©jĂ  dĂ©truit. Cela n’a aucun sens de le dĂ©fendre. Les Russes peuvent tenter de traverser la riviĂšre n’importe oĂč ailleurs, lĂ  oĂč c’est peu profond. Mes hommes sont prĂȘts Ă  se battre, mais nous avons besoin de matĂ©riel et d’artillerie. Nos soldats ne sont pas dĂ©moralisĂ©s, ils veulent combattre. Mais nous ne croyons plus en nos supĂ©rieurs », dit-il avec amertume. On combat avec le patriotisme et c’est insuffisant pour se dĂ©fendre contre une telle puissance de feu », ajoute le commandant chauve-souris ». Les Russes vont nous Ă©craser »Face Ă  de tels moyens dĂ©ployĂ©s par les Russes, les hommes sont unanimes Sievierodonestk est dĂ©jĂ  perdue et il faut Ă  tout prix rĂ©agir. AndreĂŻ Chevchenko, un soldat de 39 ans, estime que si l’armĂ©e ukrainienne ne renforce pas son artillerie, elle ne pourra rien faire. On ne peut pas se battre avec seulement des AK47. Les Russes vont nous Ă©craser. Ils nous bombardent par les airs, avec des mortiers, on ne peut pas rĂ©pliquer avec de simples kalachnikovs ou des lance-roquettes Ă  faible portĂ©e. »L’armĂ©e ukrainienne va-t-elle donc perdre la bataille de Sievierodonestk ? La ville est dĂ©jĂ  perdue », rĂ©pond le militaire avec la mine sombre. Selon lui, si rien ne change, c’est tout le Donbass qui, tĂŽt ou tard, tombera entre les mains russes.â–ș À lire aussi En Ukraine, nous assistons Ă  des actes gĂ©nocidaires lĂ©taux et non lĂ©taux » Traductionsen contexte de "qui avons luttĂ©" en français-espagnol avec Reverso Context : C'est nous qui avons luttĂ© contre l'apartheid, nous les Africains.
nous avons luttĂ© abbiamo lottato Souvenez-vous que durant des millĂ©naires nous avons luttĂ© pour ne pas mourir de faim. Ricordatevi che, per millenni, abbiamo lottato per non soffrire la fame. En 1974 et 1975, nous avons luttĂ© durement pour pouvoir nous targuer d'ĂȘtre un pays libre et dĂ©mocratique et non le "Cuba de l'Europe". Abbiamo lottato nel 1974 e 1975 per riuscire a definirci un paese libero e democratico, non per diventare la "Cuba europea". abbiamo combattuto Depuis les annĂ©es 1970, nous avons luttĂ© pour que tous les travailleurs, français ou d'origine Ă©trangĂšre, aient les mĂȘmes droits. Fin dagli anni '70 abbiamo combattuto per la paritĂ  dei diritti per tutti i lavoratori, fossero essi francesi o di origine straniera. Nous avons eu nos diffĂ©rends au fil du temps, mais en gĂ©nĂ©ral nous avons luttĂ© ensemble dans l'esprit de coopĂ©ration qui caractĂ©rise le travail de la commission des budgets. Abbiamo avuto i nostri scontri, ma nella maggior parte dei casi abbiamo combattuto insieme nello spirito di cooperazione che pervade le attivitĂ  della commissione bilanci. lottammo Nous avons luttĂ© lĂ  pendant dix jours. LĂŹ lottammo per dieci giorni. pron noi , objet direct ci, objet indirect ci, ce avec nous con noi il nous le dit ce lo dice il nous en a parlĂ© ce ne ha parlato nous-mĂȘmes pron noi stessi -e de nous-mĂȘmes da noi Traduction Dictionnaire Collins Français - Italien Pour ajouter des entrĂ©es Ă  votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communautĂ© Reverso. C’est simple et rapide

Dans tout le Midwest, nous nous apprĂȘtons Ă  vivre une pĂ©riode de sĂ©cheresse comme nous en avons connu dans les annĂ©es 1950, peut-ĂȘtre mĂȘme dans les annĂ©es 1930 », dit Hatfield. « Je ne parle pas encore de Dust Bowl. Mais ce n'est pas hors de question. » « Je pense que nous allons subir de vĂ©ritables chocs de production Ă  l'Ă©chelle mondiale », prĂ©vient

DĂ©bats Le philosophe amĂ©ricain Michael Walzer estime que les intellectuels ont le devoir de rĂ©activer la cause d’Etats sans dieux face au fanatisme religieux. PubliĂ© le 20 novembre 2015 Ă  13h29 - Mis Ă  jour le 23 novembre 2015 Ă  09h54 Temps de Lecture 5 min. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour nous AmĂ©ricains, c’est comme si nous Ă©tions en France. La tĂ©lĂ©vision, que nous ne quittons plus, diffuse un discours rĂ©pĂ©titif, souvent banal, mais les interviews des Parisiens dans la rue nous rappellent ce que nous vĂ©cĂ»mes le 11 septembre 2001. Oui, nous sommes au courant pour les Russes morts dans le SinaĂŻ, les Libanais morts Ă  Beyrouth, les Irakiens, les NigĂ©rians, les Afghans, les Libyens. Et les Syriens, en Syrie et en mer. Nous avons appris Ă  pleurer la perte d’étrangers. Mais pour des raisons que nous comprenons sans les comprendre tout Ă  fait, les Français ne sont pas des Ă©trangers. La France, l’AmĂ©rique, sont-elles en guerre avec l’Etat islamique EI ? La dĂ©claration de Hollande a surpris les juristes puisqu’elle semblerait supposer qu’EI est un belligĂ©rant. Les combattants d’EI, Ă  condition qu’ils n’aient pas assassinĂ© des innocents, doivent-ils ĂȘtre traitĂ©s comme des prisonniers de guerre ? Oui, je le pense. Mais, en vĂ©ritĂ©, nous sommes tout Ă  la fois en guerre et pas en guerre, et il est important d’accorder une attention Ă©gale Ă  ces deux assertions. Read this article in English L’EI contrĂŽle un territoire Ă©tendu, collecte des impĂŽts et fournit une forme de service public. Donc bombarder ce territoire est bien un acte de guerre. Mais nos alliĂ©s au sol, avec qui nous coordonnons parfois nos raids aĂ©riens, ne s’entendent pas entre eux, et, Ă  l’exception des Kurdes, ne sont pas totalement impliquĂ©s, peut-ĂȘtre pas impliquĂ©s du tout dans cette guerre trĂšs particuliĂšre que nous livrons. Saoudiens complices Les Turcs prĂ©fĂ©reraient s’affronter aux Kurdes, il est Ă  peu prĂšs certain que les Saoudiens ont Ă©tĂ© les complices de la crĂ©ation d’EI, et l’armĂ©e irakienne prĂ©fĂ©rerait ne pas se battre. Tant que la France et les Etats-Unis ne se trouveront pas des alliĂ©s sĂ»rs au sol, originaires de la rĂ©gion, ce sera pardonnez-moi l’expression une guerre foireuse qui ne peut ĂȘtre gagnĂ©e. Mais la soi-disant guerre contre le terrorisme » dĂ©signe en rĂ©alitĂ© le travail de la police – et les rĂšgles d’engagement ne sont pas les mĂȘmes pour la police et pour l’armĂ©e. Tout d’abord, le principe de proportionnalitĂ© ne s’applique pas Ă  la police pour elle, faire cinq morts au cours d’une poursuite lancĂ©e pour capturer un terroriste de premiĂšre importance serait perçu comme un usage excessif de la force. Pour leur part, les soldats peuvent faire des calculs de ce genre en zone de guerre bien qu’ils les fassent souvent de travers, mais la police n’y est pas autorisĂ©e en zone de paix. Tout aussi essentiel, la police doit opĂ©rer dans le cadre de la Constitution, car elle dĂ©fend simultanĂ©ment la vie et la libertĂ© de ses compatriotes. Elle ne peut sacrifier ni l’une ni l’autre, et il revient aux citoyens de contrĂŽler son mode de fonctionnement en mĂȘme temps qu’ils recherchent sa protection. Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Beaucoupsont isolĂ©s, en particulier les personnes ĂągĂ©es,” dit Nessrine Achaer, un agent de Caritas Syrie Ă  Damas. La guerre a contraint 6,5 millions de personnes Ă  abandonner leurs maisons et Ă  ĂȘtre dĂ©placĂ©es Ă  l’intĂ©rieur du pays, et 4,8 millions ont fui dans les pays voisins. 13,5 millions de personnes ont besoin d’aide Andreas von BĂŒlow Durant la seconde moitiĂ© du 20e siĂšcle, nous avons assistĂ© Ă  une confrontation militaire entre deux blocs, non seulement en Europe mais tout autour du globe. Chacun des blocs jurait Ă  l’autre qu’il n’avait aucune intention de l’attaquer, et aucun n’y croyait. À tel point que les deux camps tenaient des millions de soldats en leurs casernes dans l’attente d’une action imminente, des milliers d’avions en Ă©tat d’alerte, des divisions de tanks, des unitĂ©s d’artillerie armĂ©es d’ogives nuclĂ©aires, des avions de chasse, des missiles Ă  courte, moyenne et longue portĂ©e, des sous-marins armĂ©s eux aussi de missiles, des porte-avions, des cuirassĂ©s dont les missiles de croisiĂšre Ă©taient indĂ©tectables mĂȘme au-dessus du territoire de l’adversaire. Les services secrets avaient la tĂąche de gonfler la perception de la menace et le complexe militaro-industriel, avec ses professeurs et journalistes liĂ©s par l’argent de la dĂ©fense, Ă©tait heureux. Prendre le parti contraire, celui de vouloir apaiser la tension, Ă©tait stĂ©rĂ©otypiquement dĂ©noncĂ© comme faiblesse ou communisme. Les sommets et les traitĂ©s concernant des rĂ©ductions de force Ă©taient plus ou moins considĂ©rĂ©s comme une farce. Ils ne concernaient habituellement que le matĂ©riel pĂ©rimĂ©. Mais, Ă©tant donnĂ© la situation, les deux cĂŽtĂ©s Ă©taient dĂ©sireux de ne pas ĂȘtre engagĂ©s dans une guerre, et il y avait une place pour des discussions concernant les structures des forces militaires. Ainsi, Ă  la fin de la confrontation Est-Ouest, nous avions une situation oĂč les SoviĂ©tiques Ă©taient disposĂ©s Ă  accĂ©der Ă  l’idĂ©e de structures militaires dĂ©fensives. L’idĂ©e Ă©tait la suivante si chacun ne souhaite pas agresser l’autre, pourquoi s’appuyer sur des quantitĂ©s de tanks prĂȘts Ă  envahir le territoire de son ennemi potentiel dans l’heure suivant une alerte ? RĂ©duisons donc la capacitĂ© de pĂ©nĂ©tration et d’intervention dans le territoire de ceux d’en face. Les deux cĂŽtĂ©s devraient plutĂŽt changer leurs structures militaires agressives en moyens dĂ©fensifs. Si votre dĂ©fense vous rend nerveux, vous devriez ĂȘtre autorisĂ© Ă  dĂ©penser plus pour des troupes faisant obstacle Ă  l’invasion, des antitanks, des batteries antiaĂ©riennes, des antimissiles... mais pas des systĂšmes de pĂ©nĂ©tration profonde. Du cĂŽtĂ© occidental, nous aurions pu renforcer nos forces conventionnelles de dĂ©fense du territoire, rĂ©duire le nombre de tanks et, par-lĂ  mĂȘme, redĂ©finir des deux cĂŽtĂ©s la doctrine de la premiĂšre frappe nuclĂ©aire sans considĂ©ration de la faiblesse des forces conventionnelles. Par ailleurs, que notre dĂ©pendance vis-Ă -vis des forces nuclĂ©aires de l’OTAN comme dernier recours satisfasse nos alliĂ©s Ă©tait comprĂ©hensible la double fonction de l’OTAN a toujours Ă©tĂ© d’empĂȘcher les Russes d’entrer et de maintenir les Allemands sous contrĂŽle ». Heureusement, la situation a changĂ©. La confrontation Est-Ouest ou Ouest-Est a disparu. Les USA aussi bien que l’OTAN chassent maintenant les terroristes musulmans. Ce nouvel ennemi a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© dans les minutes qui ont suivi le 11 septembre Oussama et ses dix-neuf complices... Nous attendons toujours des documents fiables et vĂ©rifiables sur ce qui s’est vraiment produit ce jour-lĂ  [1]. Mais, dans les heures qui ont suivi, l’Afghanistan avait Ă©tĂ© dĂ©fini comme pays refuge du vieux joker de la CIA, Oussama ben Laden, et de son groupe de vĂ©tĂ©rans de la guerre d’Afghanistan contre les SoviĂ©tiques. Puis on a suggĂ©rĂ© que l’Irak Ă©tait le pays qui soutenait Al QaĂŻda, ce qui Ă©tait un mensonge, bĂąti sur de faux documents provenant des services de renseignement. Alors, l’administration Bush s’est sentie menacĂ©e par les armes de destruction massive, les armes biologiques, chimiques, peut-ĂȘtre mĂȘme nuclĂ©aires, que Sadam Hussein Ă©tait supposĂ© avoir entre les mains. Puis, Ă  dĂ©faut, par le programme de fabrication de telles armes... L’administration Bush a prĂ©sentĂ© des documents truquĂ©s de maniĂšre si grossiĂšre qu’on est en droit de se demander qui les a fabriquĂ©s, pourquoi aussi mal et dans quelle intention ? Pour finir, dans les deux jours, l’administration Bush a poursuivi l’escalade et lancĂ© un appel Ă  la guerre sainte contre tous les États soutenant le terrorisme international. Le navire de guerre Rumsfeld, tout comme le vice-prĂ©sident Cheney, nous ont expliquĂ© que les USA Ă©taient maintenant en guerre contre un nombre d’États pouvant aller jusqu’à soixante. MĂȘme le prĂ©sident parle d’une quatriĂšme Guerre Mondiale qui durera plus d’une gĂ©nĂ©ration. Dans ce nouveau monde, seuls les États-Unis dĂ©cident qui sera l’ennemi - pas de question, pas de concertation. Qui n’est pas avec nous, est contre nous, il est notre ennemi. Cela me rappelle l’empereur allemand Guillaume II, il y a cent ans. On n’accepte aucune intervention des Nations Unies. Les fonctionnaires de l’ONU faisant leur devoir avec impartialitĂ©, les inspecteurs brĂ©siliens chargĂ©s de la recherche des armes chimiques par exemple, se voient refuser le renouvellement de leur mandat, dans l’espoir de voir chacun d’eux remplacĂ© par quelqu’un de plus arrangeant... Et maintenant nous sommes tous sidĂ©rĂ©s de voir comment le terrorisme fondamentaliste musulman a pu construire en quelques annĂ©es, Ă  partir des grottes d’Afghanistan, une menace qui force les États-Unis Ă  dĂ©penser beaucoup plus d’argent en dĂ©fense qu’ils ne le faisaient pour contenir l’Union SoviĂ©tique et les autres États communistes. Ils dĂ©passent actuellement toutes les autres nations combinĂ©es avec des dĂ©penses de 430 milliards de dollars contre 300 milliards Ă  l’époque. Le complexe mĂ©diatico-militaro-industriel doit ĂȘtre heureux... Et comme lors de la menace soviĂ©tique, les prĂ©tendus mĂ©dias indĂ©pendants leur cirent les bottes, tout comme les professeurs et autres experts en matiĂšre de dĂ©fense. L’administration Bush a un ordre du jour unilatĂ©ralement dĂ©fini, elle compte sur des alliĂ©s sans volontĂ© d’accord ou de compromis au niveau multilatĂ©ral. Nous avons affaire Ă  un pouvoir hĂ©gĂ©monique de pointe lourdement armĂ©, sans aucun contrepoids militaire pour l’équilibrer. Au moins, pas contre le bombardement aveugle continu de populations entiĂšres. L’ordre du jour suit la ligne politique agressive tracĂ©e par le Project for a New American Century qui vise Ă  fixer la supĂ©rioritĂ© militaire, financiĂšre, Ă©conomique, culturelle et Ă©lectronique des États-Unis sur l’ensemble des continents. Il rĂ©clame davantage, et non pas moins, de militaires pour des guerres prĂ©ventives au cas oĂč des menaces apparaĂźtraient Ă  l’horizon. Il lance l’anathĂšme contre toute pensĂ©e souhaitant un Ă©quilibre des forces. Quand le prĂ©sident Eisenhower a dĂ©noncĂ© le complexe militaro-industriel comme destructeur de la dĂ©mocratie aux États-Unis, il a annoncĂ© le commencement d’un processus dangereux. Ce processus n’a jamais Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et est probablement entrĂ© dans sa phase finale. Les Romains n’ont pas pu soutenir le fardeau, combien de temps les États-Unis le pourront-ils ?Sans rĂ©bellion de l’intĂ©rieur du systĂšme politique amĂ©ricain, il ne semble pas y avoir de maniĂšre rapide de mettre un terme Ă  cette hĂ©gĂ©monie. Il ne semble y avoir aucun doute la politique Ă©trangĂšre et militaire des USA, ainsi que leurs actions secrĂštes, ne dĂ©pendent pas du parti au pouvoir Ă  Washington, elles sont bipartisanes. Et il n’y a aucune chance de changer cela par le biais du processus dĂ©mocratique. Regardez les gourous de l’impĂ©rialisme Ă©tats-unien comme Henry Kissinger, qui conseille des rĂ©publicains. Dans son livre de mille pages intitulĂ© Diplomatie [2], il fait l’éloge de chaque homme d’État de l’histoire, français, anglais, espagnol ou Ă©tats-unien, ayant commis avec succĂšs des crimes contre le droit national ou international afin d’étendre sa puissance nationale. On connaĂźt tous la musique... Zbigniew Brzezinsky [3] qui influence plus la partie dĂ©mocrate du spectre politique suit la mĂȘme ligne. Comment maintenir les USA en tant qu’unique superpuissance ? » En lançant des guerres prĂ©ventives contre quiconque serait assez audacieux pour remettre en cause leur rĂŽle hĂ©gĂ©monique. SupĂ©rioritĂ© sur tous les continents, droit de contrĂŽle sur toutes les matiĂšres premiĂšres de la planĂšte. Selon Brzezinski, le principal danger contre la supĂ©rioritĂ© Ă©tats-unienne pourrait venir d’Eurasie. Il faut donc maintenir l’Europe, la Chine, l’Inde sous contrĂŽle... et ne donner Ă  la Russie, seule ou alliĂ©e Ă  d’autres, aucune chance de redevenir une puissance mondiale. L’Hegemon possĂšde un arsenal Ă©norme permettant d’obliger tout État non amical, rĂ©calcitrant, neutre, ou mĂȘme les États alliĂ©s, Ă  suivre sa politique. La guerre n’étant pas populaire, particuliĂšrement dans les dĂ©mocraties, il ne faut pas nĂ©cessairement considĂ©rer la force armĂ©e au premier rang de cet arsenal. Le premier outil est aujourd’hui la manipulation des mĂ©dias. Le Pentagone possĂšde Ă  lui seul un budget de 655 millions de dollars pour la dĂ©sinformation et pour influencer l’opinion publique – en particulier dans les pays alliĂ©s peu disposĂ©s Ă  suivre la politique de guerre prĂ©ventive des États-Unis. La CIA a perdu son monopole des coups tordus, le Pentagone est maintenant autorisĂ© par le CongrĂšs Ă  mener des opĂ©rations couvertes, y compris des actes de terrorisme, pour manipuler les mĂ©dias mondiaux, et par leur biais le public. Afin que tous soient finalement convaincus de l’importance d’aider les États-Unis dans leur lutte contre le terrorisme. Et il y a tout l’argent nĂ©cessaire pour suborner des maisons d’édition ou incorporer des journalistes et des universitaires... ConfĂ©rence Axis for Peace, le 18 novembre 2005 Ă  Bruxelles de gauche Ă  droite, Andreas von BĂŒlow, Salim el Hoss, Thierry Meyssan, John Duke Anthony, Enrique Roman Hernandez et Subhi Toma Nous devons tous faire face Ă  un environnement dans lequel la vĂ©ritĂ© n’est pas la seule premiĂšre victime de la guerre. Le public, les mĂ©dias, l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l’ONU sont soumis Ă  des mensonges purs et simples et Ă  des documents falsifiĂ©s de la part des gouvernements – soulevant mĂȘme les protestations des experts en la matiĂšre appartenant Ă  la CIA, qui savent que ces preuves » sont truquĂ©es. ConfrontĂ©s Ă  cette propagande quotidienne, et afin de contrebalancer les informations, nous devons nous rendre compte que ces photos, ces vidĂ©os, ces courriers Ă©lectroniques, ces enregistrements de voix et de conversations tĂ©lĂ©phoniques, ou encore ces traductions, peuvent ĂȘtre falsifiĂ©s afin de rallier les gens Ă  l’agenda hĂ©gĂ©monique [4]. Un des instruments millĂ©naires de dĂ©stabilisation du systĂšme politique d’un pays ou d’une sociĂ©tĂ©, quand on veut lui faire suivre sa propre politique, voire le faire imploser, est d’utiliser les minoritĂ©s ethniques. Voici ce que vous avez Ă  faire Ă©liminer les chefs des groupes ethniques qui maintiennent la paix entre la minoritĂ© et la majoritĂ©, par des compromis quotidiens fondĂ©s sur le bon sens. Les faire assassiner par des membres du crime organisĂ© ou les faire paraĂźtre idiots, naĂŻfs, ou les deux. Soutenir les fondamentalistes les plus fous, qui, des deux cĂŽtĂ©s, refusent tout compromis. Et laisser la terreur avoir raison de la bonne volontĂ© de la majoritĂ© et de la minoritĂ© Ă  vivre pacifiquement cĂŽte Ă  cĂŽte. Alors, les radicaux peuvent diviser le territoire. Je soupçonne qu’en Irak la devise diviser pour rĂ©gner » est Ă  l’Ɠuvre [5]. La terreur en Irak pourrait mener Ă  la division en trois du pays. D’ailleurs, le Project for the New American Century va en ce sens... Une autre mĂ©thode consiste Ă  financer une sorte de rĂ©volution orange » et Ă  lui apporter son appui. Je pense qu’en Iran nous pourrions observer un dĂ©veloppement semblable Ă  ce que nous avons vu en Ukraine [6]. L’économie mondiale de la drogue permet de financer ces changements de rĂ©gime ou ces processus de dĂ©stabilisation. La cocaĂŻne de Colombie ou l’hĂ©roĂŻne d’Afghanistan passent en contrebande dans les pays industrialisĂ©s. Les chefs de guerre afghans dĂ©tiennent leur puissance du seul fait qu’ils contrĂŽlent ce commerce. Et ces barons de la drogue sont les alliĂ©s de la politique secrĂšte Ă©tats-unienne [7]. L’écoulement de ces drogues peut exporter l’enfer n’importe oĂč. La filiĂšre entiĂšre de la drogue, contrĂŽlĂ©e par le crime organisĂ©, est protĂ©gĂ©e par des accords entre la CIA, les services secrets nationaux et les agences supposĂ©es traquer cette drogue. La CIA est plus ou moins complice du crime organisĂ© et vice-versa. Ce processus cachĂ© est la cause de jusqu’à 80 % de la criminalitĂ© dans nos villes... Le processus de blanchiment doit tout autant ĂȘtre protĂ©gĂ© par l’intervention des agences de renseignement, si l’on veut pouvoir canaliser le flux financier ainsi libĂ©rĂ© pour financer des opĂ©rations secrĂštes. Certaines banques privilĂ©giĂ©es et complices sont intĂ©grĂ©es dans le systĂšme. Et tout le monde, le long de la filiĂšre, est heureux de gagner des sommes astronomiques sans courir aucun risque... Sur le terrain, vous ne saurez jamais si vous ĂȘtes confrontĂ© Ă  la criminalitĂ© organisĂ©e, Ă  d’authentiques terroristes fondamentalistes musulmans ou si la CIA, ou le Pentagone, se trouvent embusquĂ©s en un arriĂšre-plan. Et vous ne saurez jamais si l’argent de la drogue de la CIA ou l’argent des impĂŽts du Pentagone travaillent Ă  l’hĂ©gĂ©monie de la banniĂšre Ă©toilĂ©e... Certains professent qu’il est nĂ©cessaire, et mĂȘme sage, de n’avoir qu’un seul et unique policier armĂ© d’une matraque bien plus grosse que celle des autres sur la terre ? Et que ce rĂŽle devrait incomber Ă  Washington ? Peut-ĂȘtre serait-il judicieux d’y rĂ©flĂ©chir. Mais aprĂšs le 11 septembre, nous avons un policier, qui n’est plus soumis Ă  aucune loi, nationale comme internationale, qui est autorisĂ© Ă  torturer des tĂ©moins pour obtenir des confessions en grande partie fausses. Nous observons un policier qui agit sur la foi de renseignements partiaux et intĂ©ressĂ©s, quand il ne s’agit pas de corruption pure et simple. Et qui refuse de consulter les autres nations. Alors, la rĂ©ponse doit ĂȘtre non Ă  un policier monopolistique ! Un policier qui soit la plus grande puissance militaire, financiĂšre et Ă©conomique sur terre, dont l’intĂ©rĂȘt Ă©vident est d’employer sa lĂ©gitimitĂ© comme couverture pour imposer de nouvelles bases militaires sur tous les continents et pour garantir Ă  ses conglomĂ©rats industriels et financiers les ressources partout oĂč ils se trouvent, n’est en rien ce que nous pouvons souhaiter. La plupart de nos nations industrialisĂ©es se fondent sur les forces du libre-Ă©change pour accĂ©der Ă  l’énergie et Ă  d’autres ressources. Il n’est aucunement nĂ©cessaire d’occuper militairement ces ressources et d’en surveiller l’accĂšs par le biais d’un appareil militaire coĂ»tant 430 milliards de dollars par an. C’est pourtant le rĂȘve du complexe militaro-industriel et de l’administration Bush, balayant de cĂŽtĂ© les besoins les plus urgents du quart le plus faible de la population des États-Unis. Pour organiser la paix, nous devons paisiblement travailler Ă  un nouvel Ă©quilibre global, principalement dans d’autres domaines que militaires. DĂ©fier le pouvoir hĂ©gĂ©monique en lançant de nouvelles courses aux armements ne mĂšnera nulle part. Seules la Chine, et peut-ĂȘtre la Russie, pourraient suivre cette voie, jusqu’aux limites de leurs forces Ă©conomiques, avant de se rendre compte que la taille de leur territoire et leurs immenses populations sont une force intrinsĂšque. Mais c’est dans le domaine de l’information, des finances, du commerce, de la technologie, de la culture et de la loi que l’unilatĂ©ralisme outrancier mĂšnera Ă  de plus en plus d’isolement. Le changement d’attitude du public envers l’administration Bush est profond en Europe, malgrĂ© un sentiment normalement trĂšs pro-amĂ©ricain. Brzezinski a raison quand il observe l’influence jamais Ă©galĂ©e jusqu’ici des États-Unis dans les sciences Ă©conomiques, les finances, l’armĂ©e, la culture, etc. Il serait si facile d’employer cette influence d’une maniĂšre sage et Ă©quilibrĂ©e, tout en s’appuyant sur des alliĂ©s partout dans le monde. L’équipe Bush-Cheney en a dĂ©cidĂ© autrement. N’étant pas anti-amĂ©ricain du tout, j’espĂšre que nous parviendrons finalement Ă  convaincre les citoyens des États-Unis – contre leurs grands mĂ©dias – qu’ils sont manipulĂ©s d’une maniĂšre que personne n’aurait pu imaginer il y a seulement quelques annĂ©es. Et qu’ils doivent faire en sorte de modifier la trajectoire dangereuse que l’administration Bush est en train de suivre. Internet permet l’accĂšs Ă  d’autres informations, ce dont les gens se rendent bien compte. Nous devons donc alimenter Internet, et d’autres mĂ©dias, avec des informations fondamentales. Faire Ă©clater les opĂ©rations psychologiques menĂ©es dans nos mĂ©dias par le Pentagone, la CIA, mais Ă©galement le Mossad, et leurs satellites, est la tĂąche la plus importante qui nous attend. Cela peut paraĂźtre Ă©trange, mais poser obstinĂ©ment la question Ă  qui profite le crime ? », face aux rĂ©fĂ©rences mĂ©diatiques quotidiennes Ă  al QaĂŻda, ben Laden ou Zarkaoui, mĂšnera trĂšs souvent Ă  voir les choses de façon opposĂ©e Ă  la dĂ©sinformation officielle. Et nous devons insister sur l’obtention de preuves tangibles et vĂ©rifiables, afin de dĂ©nicher les opĂ©rations de propagande. Les confessions sur Internet, vidĂ©os, enregistrements sonores et autres preuves obtenues par la torture ne sont pas fiables, tant qu’elles ne sont pas corroborĂ©es par des Ă©lĂ©ments vĂ©rifiables. Puisque la plupart des terroristes sont des marionnettes choisies parmi les jeunes droguĂ©s, ils peuvent aisĂ©ment ĂȘtre forcĂ©s Ă  passer des accords avec l’accusation. En Ă©change de la clĂ©mence, ils seront disposĂ©s Ă  faire un faux tĂ©moignage devant une cour criminelle, tĂ©moignage qui sera utilisĂ© pour confirmer la propagande. Pour mettre Ă  jour les opĂ©rations de dĂ©stabilisation et les faire dĂ©railler, il faut suivre le flux du trafic de drogue et le blanchiment de l’argent servant Ă  financer ces opĂ©rations secrĂštes. Dans tous les pays industrialisĂ©s, il existe des arrangements entre les agences chargĂ©es de la rĂ©pression du trafic de drogues, comme de celle du crime, et les services secrets, telle la CIA, pour dĂ©couvrir les canaux de circulation de la drogue en observant juste les chemins, les moyens et les personnes utilisĂ©s. CachĂ© derriĂšre ce procĂ©dĂ©, se trouve le processus secret de financement du crime organisĂ© et de son influence jusqu’au dernier des junkies. En fait, les droguĂ©s payent la facture non seulement pour le crime organisĂ© et les barons de la drogue colombiens ou afghans mais Ă©galement pour les manipulations de la CIA et autres services. Et 80 % de l’argent servant Ă  acheter de la drogue proviennent de la petite criminalitĂ©... Pour l’instant, on ne peut pas contrebalancer le pouvoir hĂ©gĂ©monique. Cependant, la maniĂšre partiale, unilatĂ©rale et trĂšs souvent corrompue, dont l’administration Bush mĂšne les affaires du monde produit une image extrĂȘmement nĂ©gative pour les États-Unis. Cela pourrait devenir un handicap pour les secteurs qui ne sont pas partie prenante du complexe militaro-industriel, et ĂȘtre la pression nĂ©cessaire sur l’élite politique amĂ©ricaine . Mais nous ne devons nourrir aucune illusion en sous-estimant la puissance extraordinaire que le complexe impĂ©rial et nĂ©o-colonial exerce sur la politique. Le chemin sera trĂšs long. Descivils et des soldats sont retranchĂ©s dans l’ usine Azovstal et encerclĂ©s par l’armĂ©e russe qui pilonne cette ville du sud-est de l’Ukraine depuis le dĂ©but de la guerre, le 24
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Nous, les hommes, crĂ©atures qui habitons cette terre, nous devons ĂȘtre, pour eux du moins, aussi Ă©trangers et misĂ©rables que le sont pour nous les singes et les lĂ©muriens ().DĂ©jĂ , la partie intellectuelle de l’humanitĂ© admet que la vie est une incessante lutte pour l’existence, et il semble que ce soit aussi la croyance des esprits dans Mars.

GĂ©nĂ©ralement, on ne veut pas dans notre vie de personnes conflictuelles, de personnes nĂ©gatives, de personnes toxiques, ni de personnes qui nous font du mal et qui violent notre paix trop autant, on n’a d’autres choix que se heurter Ă  elles tout au long de notre personnes ont une capacitĂ© toute particuliĂšre Ă  provoquer l’affrontement, et il semble qu’elles cherchent une explosion sans Ă©gards entre leurs pensĂ©es, leurs opinions, leurs Ă©motions, leurs comportements, et les aspect conflictuel gĂ©nĂšre en nous un grand-mal ĂȘtre et brouille l’image que nous avons de nous-mĂȘme. Elles n’ont probablement aucun problĂšme personnel avec nous. En revanche, il est possible qu’elles mĂšnent une grande bataille contre elles-mĂȘmes. Finalement, comme l’a dit Gandhi, une personne en guerre contre elle-mĂȘme, c’est une une personne en guerre contre le monde avons tous nos lumiĂšres et nos ombres, nous pouvons tous ĂȘtre des personnes conflictuellesQui n’est jamais passĂ© par des moments de difficultĂ© psychologique dans sa vie ? De la mĂȘme façon, qui ne s’est jamais comportĂ© de façon injuste avec quelqu’un, n’a jamais fait de mal sans pudeur et jamais Ă©teint les sentiments, dĂ©sirs ou motivations d’autres personnes ?Autrement dit, nous voulons tous Ă©viter les personnes conflictuelles alors que mĂȘme que, dans une certaine mesure, nous en avons tous dĂ©jĂ  Ă©tĂ© une. Cependant, si on prend le temps d’y rĂ©flĂ©chir, peut-ĂȘtre peut-on mieux comprendre les choses si on parle Ă  la premiĂšre qu’il en soit, il est Ă©puisant d’avoir Ă  ses cĂŽtĂ©s une personnes qui critique tout le temps, qui fait des commĂ©rages, qui cherche Ă  provoquer le est Ă©puisant de vivre avec une personne qui est toujours dans la protestation et qui dĂ©forme la rĂ©alitĂ© quand bon lui semble, gĂ©nĂ©rant ainsi des disputes entres deux personnes entre lesquelles rĂ©gnait pourtant la prĂ©cisĂ©ment pour cette raison qu’il est important pour nous de prendre de la distance Ă©motionnelle, de ne pas laisser leur nĂ©gativitĂ© nous absorber, de ne pas intĂ©rioriser leurs attaques et de ne pas se sentir responsable de leurs mots mĂ©chants, lesquels peuvent en arriver Ă  profondĂ©ment nous blesser et Ă  Ă©branler l’image que l’on a de les problĂšmes gĂ©nĂ©rĂ©s par les personnes conflictuellesCertains traits de caractĂšre, caractĂ©ristiques et stratĂ©gies de dĂ©fense peuvent nous permettre de dĂ©tecter les personnes toxiques. Peut-ĂȘtre la meilleure maniĂšre d’identifier une personne conflictuelle consiste-elle Ă  comprendre qu’elle est en guerre contre elle-mĂȘme, et qu’elle n’est pas fonciĂšrement cela, il ne faut pas oublier que Notre façon de cataloguer les gens sera dĂ©terminante pour nous au moment de nous lier Ă  eux. Pour vivre en marge, il est important que l’on ne laisse pas cela devenir un cercle vicieux de mauvaises questions et de rĂ©ponses encore pires. Certaines personnes sont conflictuelles, certes, mais notre idĂ©e Ă  leur sujet peut fondamentalement changer si on se rend compte qu’elles ont des problĂšmes qui gĂ©nĂšrent en elles des guerres Ă©motionnelles. Nous sommes tous conflictuels Ă  un moment donnĂ©, et dans des environnements particuliers. Une personne que l’on aime profondĂ©ment peut aussi se comporter comme un guerrier qui a soif de vengeance. Ce n’est pas pour cette raison que l’on aimera moins notre compagnon/compagne, frĂšre/soeur, fils/filles, ami/amie, mĂšre/pĂšre. Un autre Ă©lĂ©ment important pour gĂ©rer cela est de prendre de la perspective et d’éviter de tomber dans l’idĂ©e qu’il y a quelque chose que l’on a mal fait. Si on intĂ©riorise cette idĂ©e, alors la personne conflictuelle que l’on a en face de nous nous traĂźnera dans ses tourmentes. Ne laissez pas les autres vous traĂźner dans leurs tourmentesOn ne peut pas laisser les autres nous traĂźner dans leurs tourmentes. Pourquoi ? Voici un exemple qui vous permettra de comprendre – Si une personne vient vous voir pour vous offrir un cadeau et que vous le refusez, Ă  qui appartient alors ce cadeau ?– A la personne qui voulait l’offrir, rĂ©pondit un des Ă©lĂšves.– La mĂȘme chose vaut pour la jalousie, la haine et les insultes, dit le maĂźtre. Quand on les refuse, elles continuent Ă  appartenir Ă  ceux qui les portent avec personne donne aux autres ce qu’elle possĂšde en elle, que ce soit ou non agrĂ©able. Cela ne veut pas dire que c’est cette personne qui nous fait du mal, mais que c’est nous qui donnons de la validitĂ© Ă  ses opinions et ses d’autres termes, les offenses n’existent pas, contrairement aux architecture interne disposent des armes nĂ©cessaires pour se dĂ©fendre des attaques. Les trois plus puissantes sont la prise de distance, la comprĂ©hension, et la capacitĂ© Ă  ignorer ce qui est ce ne sont pas ceux qui nous font du mal, mais ceux qui reproduisent ce mal des milliers de peut laisser les mots ĂȘtre emportĂ©s par le vent, ou au contraire les laisser sous la responsabilitĂ© des autres, de ceux qui les prononcent. Nous savons tous quelle est l’éventualitĂ© qui nous conviendra le mieux. Tj2W.
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